Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a indiqué mardi à Alger que près de 4.500 cartes de journaliste professionnel avaient été délivrées dans le cadre de l'organisation de la profession à l'occasion de l'élection du Conseil supérieur de l'éthique et de la déontologie de la profession de journaliste. Dans son intervention devant la commission de la culture, de la communication et du tourisme de l'Assemblée populaire nationale (APN) M. Kaouane a précisé que depuis l'installation de la commission provisoire chargée de la délivrance de la carte de journaliste professionnel (2014), 4.479 cartes ont été délivrées, soulignant qu'"il s'agit d'un acquis majeur pour le journaliste professionnel". L'Algérie a accompli, depuis 1999, "de grands progrès en matière de promotion et de consolidation de la liberté d'expression, partant de l'engagement du président de la République d'aplanir les obstacles entravant la pratique journalistique, d'encourager le pluralisme médiatique et de consacrer le droit du citoyen à l'information, jusqu'à la constitutionnalisation de ces principes et leur concrétisation en une batterie de textes législatifs et réglementaires organisant la scène médiatique en Algérie, à leur tête la loi organique relative à l'information", a ajouté M. Kaouane. Les éléments consacrés par la loi organique relative à l'information, notamment le droit du citoyen à l'information, l'encadrement de la profession de journaliste, l'organisation de l'action médiatique, l'ouverture du champ audio-visuel à l'investissement privé algérien , le développement et la modernisation des moyens d'information, ont constitué, en effet, les principaux axes du Plan d'action du gouvernement, poursuit le ministre. Abordant la consécration du droit d'accès du citoyen à l'information, M. Kaouane a indiqué que cet élément a été concrétisé à travers la création de plusieurs journaux privés ayant bénéficié du soutien direct et indirect de l'Etat qui a, a-t-il dit, "accompagné ces nouveaux titres dans leur parcours au point où certains d'entre eux rivalisent aujourd'hui avec les plus grands titres au niveau régional". Le nombre de journaux est passé de près de 50 titres dans les années 90 à 300 titres en 2018, a-t-il fait savoir. En dépit de la disparition de certains journaux durant les deux dernières années pour des raisons financières, la scène médiatique a vu l'apparition de plus de 100 sites électroniques d'informations, a conclu le ministre.