Au total 22 444 toxicomanes ont été recensés en Algérie au cours de l'année 2017, a indiqué mardi le Directeur général de la prévention et de la promotion de la santé relevant du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mohamed Chekkali. Ce nombre est en "nette progression" depuis 2012 où seulement 9 897 cas d'addiction déclarés ont été enregistrés contre plus de 16.000 cas en 2017, a indiqué M. Chekkali qui s'exprimait lors d'une journée d'évaluation du CISA (Centre intermédiaire de soins en addictologie) et des centres de désintoxication organisée dans un hôtel de la nouvelle ville Ali Mendjeli à l'occasion de la Journée internationale contre l'abus et le trafic de drogue. Les médecins et psychologues présents à cette journée ont appelé à la nécessité d'améliorer les services offerts par ces centres afin de traiter le plus grand nombre de toxicomanes possible, soulignant également l'impératif de mettre en place une base de données nationale sur ce phénomène, leur permettant de disposer des chiffres exacts concernant le nombre de citoyens victimes d'addictions. De son côté, la responsable du centre intermédiaire régional de soins en addictologie, sis à la cité Zouaghi Slimane de Constantine, Leila Boualam, a indiqué que son établissement a enregistré au cours de l'année 2017 pas moins de 251 cas d'addiction déclarés à travers la wilaya de Constantine contre 249 l'année précédente.