Le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah a annoncé, vendredi à Alger, la tenue la semaine prochaine, d'une rencontre avec le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri, afin d'examiner l'initiative portée par sa formation politique relative à la transition démocratique. Dans une déclaration à la presse en marge du lancement de l'université d'été de son parti prévue pour les 3, 4 et 5 août, M. Djaballah a fait état d'une réunion avec le président du MSP, Abderrezak Makri, lundi prochain au siège du parti pour examiner le contenu de l'initiative du MSP sur la transition démocratique, soulignant que son parti "valorisera et soutiendra toutes propositions utiles et bénéfiques". S'exprimant en cette occasion, le membre dirigeant au sein du FJD et député à l'Assemblée populaire nationale (APN), Lakhdar Ben Khallaf, a indiqué qu'il existe "un consensus entre les deux partis" sur cette initiative, notamment dans ses volets politique et économique. Abordant le prochain rendez-vous électoral, M. Djaballah a réitéré la position de son parti qui a appelé à la réforme du système électoral pour garantir les conditions légales qui assurent la liberté et l'intégrité des élections, soulignant que cette démarche constitue "la solution" à tous les problèmes du pays. Le président du FJD a également appelé à une réforme administrative et juridique garantissant l'impartialité et l'efficacité de l'administration au service du citoyen, outre l'amélioration des performances de la justice et la réforme du système éducatif en se basant sur les fondements de la nation. Invité à cette rencontre, M. Makri a évoqué, pour sa part, la conjoncture actuelle du pays, soulignant qu'il s'agit d'une étape de "consensus national et d'union" entre toutes les franges de la société algérienne. Le problème aujourd'hui ne se pose plus au niveau des "partis de l'opposition ni des personnalités nationales en dehors du cercle du pouvoir, car ces-derniers ont exprimé leur disposition à travailler ensemble", a-t-il indiqué, estimant que le rôle de son parti, à l'instar des autres formations politiques, était de communiquer avec la société et de la sensibiliser pour développer le pays. A cette occasion, M. Makri a mis l'accent sur l'importance de sensibiliser la classe politique pour faire face aux véritables problèmes que rencontre le pays, estimant que la classe politique a une grande responsabilité pour la réalisation du rêve algérien, consistant à réaliser la cohésion, le consensus et le développement économique, notamment en matière de transports, de santé, d'enseignement et d'autosuffisance.