Le cheptel ovin à travers toutes les wilayas du pays n'a pas été touché par la fièvre aphteuse, a assuré jeudi a Alger, le directeur des services vétérinaires (DSV) auprès du ministère de l'Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche, Kaddour Hachimi Karim. "Il y a une abondance de l'offre sur marché national avec 5 millions de têtes destinées au sacrifices de l'Aïd cette année. Un cheptel qui n'est pratiquement pas concerné par le risque de contamination par cette maladie virale", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse sur les préparatifs de la fête de l'Aid. D'après ses explications, le virus a touché quelques têtes seulement du cheptel bovin et la situation a été maitrisée dans un délai très court. "Nos services se sont assurés que les éleveurs autorisés pour déplacer et commercialiser leur cheptel disposent bel et bien d'un certificat de santé délivré par un vétérinaire" (Kaddour Hachimi) A propos de l'enquête sur la viande de moutons avariés qui a pénalisé certaines familles durant les deux précédentes fêtes de l'Aïd, ce responsable auprès du ministère a évoqué deux causes: "le gavage des animaux avec une alimentation concentrée en énergie durant une courte période, conjugué aux mauvaises conditions d'hygiène", a-t-il avancé. Il a déclaré par ailleurs, que l'enquête de la commission installée par les services du ministère a réfuté l'hypothèse qui remet en question des médicaments vétérinaires prohibés. "Il n'existe aucune preuve pouvant incriminer les médicaments à usage animal commercialisés par les grossistes ou les vétérinaires", a-t-il soutenu. Pour éloigner le spectre de la viande putréfiée qui continuent de hanter les esprits des familles, ce responsable a assuré que les services de son ministère sont rapprochés des éleveurs pour les sensibiliser sur l'alimentation de leur bétail. "On leur a expliqué qu'une alimentation saine durant des deux derniers mois de la vie de l'animal garantit la qualité de sa viande", a-t-il dit.