Le 3 juillet 2018 a été un jour particulier pour les Oranais qui ont accueilli l'emblème des Jeux méditerranéens en prévision de l'organisation par leur ville, capitale de l'ouest du pays, de la 19e édition de cette manifestation sportive régionale. Ce jour là également, le siège du comité préparatoire de l'évènement s'est offert un nouveau look pour accueillir l'emblème, ramené par le ministre de la jeunesse et des sports, Mohamed Hattab, et les autorités de la ville d'Oran et celles de Tarragone (Espagne), cité qui avait abrité la précédente édition. Un géant tableau électronique a été installé au niveau du siège, sis au boulevard de l'ALN (ex-Front de mer), doté un chronomètre, activé dès l'arrivée de l'emblème pour marquer le compte à rebours des JM de 2021. Depuis, Oran est entré dans le vif du sujet, en passant à la vitesse supérieure en matière de réalisation des nouvelles infrastructures sportives, touristiques et autres, ainsi que la mise à niveau de celles existantes et ayant besoin d'une grande opération de toilettage. « En 2021, les JM boucleront leurs 70 ans. Nous voulons que l'évènement soit inédit. Oran, grâce aux grands progrès qu'elle est en train de réaliser dans les différents domaines, n'a rien à envier aux autres villes du bassin méditerranéen », avait déclaré le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hatab, après son retour de Tarragone. «Par rapport aux stades de Tizi Ouzou, Baraki et Douera (Alger), celui d'Oran avance très bien. Il devrait être livré en début de l'année prochaine», a indiqué ce responsable à la presse, mettant l'accent sur l'importance vitale accordée par le Président de la république, Abdelaziz Bouteflika, à la réalisation de nouvelles infrastructures sportives, ainsi qu'à une organisation de premier ordre des JM-2021 à Oran. Les éloges du ministre ont été précédés par ceux de la commission technique du comité international des JM (CIJM), qui a effectué en septembre passé sa première visite d'inspection à Oran. Les membres de la commission n'ont pas cessé de vanter les préparatifs de la capitale de l'Ouest du pays en prévision du rendez-vous méditerranéens. Un premier examen passé avec succès par les organisateurs de cet évènement, confié pour la deuxième fois à l'Algérie après avoir abrité, à Alger, l'édition de 1975. Les déclarations du président de la commission technique du CIJM, le Français Bernard Amsalem, après avoir visité différentes infrastructures sportives en cours de réalisation et de réhabilitation, ainsi sa réunion avec les responsables des secteurs concernés par l'organisation des jeux, sont venues rassurer les autorités locales qu'ils étaient sur la bonne voie. Dans la foulée, le comité d'organisation des JM s'est doté d'un directeur général, en la personne de Mohamed El Morro, une personnalité issue du mouvement sportif local, et sur lequel beaucoup d'attentes sont fondées pour que la 19e édition soit un évènement inédit, exactement comme le souhaite le CIJM, et exprimé par sa commission technique dépêchée à Oran.