La militante sahraouie El Nedjla Mohamed a évoqué, lundi, la responsabilité des Nations Unies vis-à-vis du peuple sahraoui et son droit à la liberté et à l'autodétermination, d'autant qu'il s'agit d'une question de décolonisation inscrite à l'ONU. Prenant part à la conférence sur "le droit à l'autodétermination", organisée à Genève au siège du Conseil des droits de l'homme relevant de l'ONU, en marge des travaux de la 40ème session ordinaire du Conseil, aux côtés de délégués de plusieurs ONG, la militante sahraouie a présenté un exposé sur le Sahara Occidental et l'histoire de sa lutte contre l'occupant marocain. La militante sahraouie a mis en avant la légitimité de la lutte du peuple sahraoui, sous la direction de son représentant légitime unique, à savoir: le Front Polisario, ainsi que les souffrances continues endurées au Sahara Occidental, en raison de l'entêtement du Maroc, soulignant la responsabilité de la communauté internationale en vue de permettre au peuple sahraoui de jouir de son droit à l'autodétermination et à l'indépendance. Elle a mis l'accent sur la responsabilité de l'ONU et du Conseil de sécurité dans les souffrances endurées par le peuple sahraoui, dont une partie qui se trouve dans les territoires occupés subit les violations flagrantes des droits de l'homme, sous l'occupation militaire marocaine et l'autre vit des conditions très difficiles dans les camps des réfugiés, depuis plus de quatre décennies, en l'absence d'aides humanitaires. Les participants à cette conférence ont affirmé que l'ONU devrait accélérer la mise en œuvre des résolutions internationales pour garantir au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination.