Le président par intérim du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a affirmé mardi à Alger que "la démocratie à laquelle nous aspirons sera réelle et permettra au peuple de s'exprimer librement". "La démocratie vers laquelle nous nous dirigeons n'est pas factice ni de façade, mais une démocratie réelle et permettra au peuple de s'exprimer librement", a précisé M. Goudjil dans son allocution à l'ouverture de la session ordinaire du Parlement, en présence du président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Slimane Chenine, du Premier ministre, Noureddine Bedoui, et de membres du Gouvernement. Après avoir mis en avant la nécessité d'aller vers l'échéance présidentielle pour élire le président de la République, puis vers la révision de la Constitution et l'édification d'un Etat "véritable", M. Goudjil a salué les efforts déployés par l'Institution militaire depuis le début du Hirak et son soutien aux revendications du peuple, notamment "pour mettre un terme aux bandes et réclamer le changement radical". Rappelant la proposition du Général de corps d'Armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), lundi à Ouargla, concernant la convocation du corps électoral, le président par intérim du Conseil de la nation a estimé que celle-ci "a mis les points sur les I", ajoutant qu'"il reste à présent le rôle de l'Instance nationale de dialogue et de médiation (INDM) grâce aux efforts qu'elle consent dans le cadre du dialogue sérieux et responsable pour recueillir les avis des citoyens loyaux". M. Goudjil a, par ailleurs, fustigé ceux qui "aiment à mettre en doute notre histoire et à l'interpréter à leur guise pour que l'Algérie demeure dans l'anarchie", soutenant que "la Révolution de l'Algérie fut déclenchée en Novembre et son programme repose sur la Déclaration du 1er Novembre".