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Les camps de tortures à Boumerdès, un autre témoin de la barbarie du colonisateur
Publié dans Algérie Presse Service le 30 - 10 - 2019

La wilaya de Boumerdès abrite, à ce jour, de nombreux vestiges de camps et centres de tortures réputés durant la période coloniale française, pour être de hauts lieux pour des pratiques barbares portant atteinte aux droits les plus élémentaires de l'humain algérien de l'époque.
"Au nombre d'une quarantaine, ces camps de tortures ont été créés par l'ennemi français durant la période allant de 1955 à 1962, dans plus d'une vingtaine de communes de la wilaya. A cela s'ajoutent d'innombrables camps de concentration crées avant le déclenchement de la guerre de libération nationale", a indiqué à l'APS la directrice des moudjahidine de la wilaya, Habiba Bouterfa.
Ajoutant que les lieux d'implantation de ces "camps et centres de tortures, dont la capacité d'accueil allait de 20 à 400 détenus", selon les témoignages d'un nombre de moudjahidines, ayants survécu aux tortures subies en leurs sein, "étaient expressément choisis au niveau des régions réputées pour leur résistance farouche contre le colonialisme français, à travers 22 communes de la wilaya", a-t-elle précisé.
"Haouch Goutier", un symbole de la barbarie coloniale
Le tristement célèbre camp de tortures "Haouch Goutier", dans la commune de Souk El Hed (à l'Est de Boumerdès), fait partie de ces témoins vivants des atrocités commises par l'armée coloniale française contre les Algériens, notamment à travers certains vestiges, encore debout, représentés par de minuscules geôles et de vieux murs.
A l'origine, ces geôles étaient des caves destinées à la conservation et production du vin, avant d'être transformées, par l'armée coloniale, en cellules d'épouvante, destinées à tous ceux ayant osé porter les armes, contre elle, pour revendiquer leur liberté.
Prés de 300 détenus (entre moudjahidines et civils suspectés de soutien à la Révolution) pouvaient être réunis dans ces lieux, ou se pratiquait les plus viles méthodes de tortures, ont assuré, en outre, certains survivants de ce camps de la mort, à l'instar des moudjahidine Kouri M'hamed, Zemmouri Mohamed, Kesraoui Lakhdar Benramdane, et Hafidh Said.
Ils ont cité, parmi elles, la méthode consistant à réunir les détenus dans une geôle dont la hauteur ne dépassait pas un mètre sur 1,5 mètre de largeur, en les poussant à travers une ouverture de pas plus de 40 cm, qui était ensuite fermée.
Selon les mêmes témoignages, de nombreux détenus n'ont pas survécus aux méthodes de tortures inhumaines pratiquées sur eux, durant des mois.
D'autres lieux de tortures toujours aussi infâmes
D'autres lieux de tortures aussi infâmes existaient dans la wilaya, à l'exemple de « Haouch El Bouchi », au Nord de la commune de Kharrouba. D'une capacité d'accueil de prés de 400 détenus, il a été crée en 1957, en pleine période d'intensification des actions de la Révolution algérienne. Ce camp était particulièrement destiné aux militants politiques, dont les femmes et autres moudjahidines.
A cela s'ajoutent d'autres centres de tortures crées, entre autres, à "Ouriacha", au Sud-est de Naciria (Est de Boumerdès) en 1956, d'une capacité d'accueil de 50 détenus. Le camp de "Bastos" créé en 1955 au nord de Bordj Menail(à l'Est), et le camp de "Cortés" (600 à 700 détenus) créé 1956.
D'autres témoignages ont cité l'existence de "Houch Errol" (50 détenus) créé à 1956 à Tidjelabine (à l'Est), outre les centres de tortures de "Stora" (70 détenus) créé en 1955 à Kherrouba, et "Gualota" (60 détenus) créé en 1956 à Dellys.


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