Le candidat à la Présidentielle du 12 décembre prochain, Ali Benflis, s'est engagé mercredi depuis, Adrar, à éradiquer "la bureaucratie qui entrave l'investissement dans le Sud". Lors d'un meeting populaire animé au palais de la Culture "Belhocine Abderrahmane" au quatrième jour de sa campagne électorale, M. Benflis s'est engagé à "éradiquer la bureaucratie qui entrave l'investissement dans le Sud", à "accorder aux compétences de cette région du pays le droit d'accéder aux postes de responsabilité", et à "oeuvrer à la création d'un grand pôle d'énergie solaire et d'un pôle de production agricole", outre "la réalisation d'hôpitaux et d'infrastructures routières". Le candidat à magistrature suprême, qui propose "la numérisation et la modernisation de l'administration pour juguler la bureaucratie, en s'appuyant sur les compétences du Sud", a fustigé "les anciennes pratiques, qui faute de gouvernance judicieuse, ont conduit à la dilapidation de 1200 milliards de dollars sans investissement dans des infrastructures au sud du pays". Soulignant que la gouvernance implique le respect, par tous les responsables de l'Etat, de leurs prérogatives et des institutions de l'Etat qui tirent leur légitimité du peuple ainsi que l'application du principe de reddition des compte, il a estimé que "c'est là, le meilleur moyen de consolider le front interne". Le président du parti Talaie El-Hourriyet a évoqué, au sujet des principaux axes de son programme quinquennal, "la transformation du Conseil constitutionnel en Cour administrative et l'institution d'un Conseil de Territoires pour l'examen des dossiers locaux en vue de garantir l'équité entre les différentes régions du pays. Par ailleurs, M. Benflis a tenu à saluer l'Armée nationale populaire (ANP) qui, a-t-il dit, "assume actuellement une lourde responsabilité au regard du vide au sommet de la pyramide de l'Etat" et qui "accompagne le peuple algérien et veille à la protection du pays". Mettant en avant les atouts de la wilaya d'Adrar, dont la superficie dépasse, a-t-il rappelé, celle de nombre de pays, le candidat Benflis a parler d'un réservoir d'énergie solaire, de ressources hydriques, des minéraux, des terres à mettre en valeur et de foncier pour l'investissement touristiques. Il a également mis en exergue le grand patrimoine culturel de la wilaya. Evoquant les "difficultés" auxquelles sont confrontées les populations de cette région "marginalisée" aux plans administratif, sanitaire et éducatif, M. Benflis s'est engagé à prendre en charge ces dossiers "dans le cadre d'un projet de politique nationale permettant de mettre en œuvre un projet économique et social et de construire un véritable Etat démocratique". En conclusion, le candidat a insisté sur l'importance de la participation à l'élection présidentielle du 12 décembre, qu'il a qualifiée de "pas décisif pour préserver l'Algérie de l'inconnu et lui permettre de renouer avec l'espoir", exhortant les Algériens à "préserver la patrie".