Le Comité national sahraoui des droits de l'Homme a salué la résistance et la lutte des Sahraouis dans les territoires occupés contre les forces d'occupation marocaines, tout en appelant la communauté internationale à faire pression sur Rabat pour qu'il libère tous les détenus politiques sahraouis et envoyer des missions internationales indépendantes pour enquêter et s'informer sur la situation des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés. A l'occasion du "15e anniversaire du soulèvement de l'indépendance", le Comité national sahraoui des droits de l'homme, a souligné dans une déclaration publiée vendredi par l'Agence sahraouie SPS, que "le 21 mai 2005, est un souvenir immortel dans l'histoire de notre peuple", considérant que "ce soulèvement est devenu une pensée et une approche de résistance, enracinées dans le combat du peuple sahraoui à travers sa lutte pacifique sur le terrain pour arracher son indépendance". Elle a ajouté que "le glorieux soulèvement d'indépendance a révélé que l'Etat d'occupation marocain était un pays voyou, en raison de ses politiques répressives et de sa confiscation des droits humains sahraouis, et de ses crimes successifs documentés dans les rapports d'organisations internationales travaillant dans le domaine des droits humains, par exemple (Amnesty International, Human Rights Watch, Freedom House, Frontline, Centre Robert Kennedy pour la liberté et la justice, Parlement européen, Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples, etc.), qui exige la protection des civils sahraouis, y compris l'élargissement du mandat de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) à la surveillance et la protection des droits de l'Homme et en fasse rapport". Et le peuple sahraoui, soutient la Commission, "a démontré par sa résistance continue, qu'il est déterminé à extraire ses droits par tous les moyens légitimes, quel qu'en soit le prix, en s'appuyant sur le Tout-Puissant et la force du peuple et de son unité nationale autour de son représentant légitime et unique, le Front Polisario". Le Comité national sahraoui des droits de l'Homme, a salué, par la même occasion, "la grande fermeté des civils blessés et les prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines, qui ont défendu avec bravoure le droit de notre peuple à l'indépendance et à la liberté, et ils ont fait preuve d'unité et d'adhésion aux principes du Front et aux convictions d'une justice bien établie de la cause sahraouie". La Commission a exigé "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les défenseurs, militants et détenus politiques sahraouis, et l'abolition des jugements simulés et injustes prononcés contre eux, la divulgation du sort de toutes les personnes disparues et l'ouverture des territoires occupées de la République sahraouie aux médias et aux observateurs internationaux". Elle a également lancé un appel "aux institutions internationales, à l'Union africaine, à l'Union européenne, au Parlement européen et aux institutions des Nations Unies pour mettre en œuvre les recommandations contenues dans le récent message du Secrétaire général, M. Guterres, adressé au Conseil de sécurité, afin de faire pression sur le régime marocain pour qu'il libère tous les détenus politiques sahraouis et envoyer des missions internationales indépendantes pour enquêter et s'informer sur la situation des droits de l'Homme dans les territoires occupés de la République sahraouie".