OUZOU - Un total de 133 demandes d'agréments pour l'importation de tous types de véhicules neufs a été déposé au niveau du ministère de l'Industrie depuis l'entrée en vigueur du nouveau cahier des charges de l'industrie automobile, a indiqué mardi à Tizi-Ouzou, le premier responsable du secteur, Ferhat Ait Ali Braham. Elles seront, a-t-il souligné "toutes étudiée et ces opérateurs auront leurs réponses dans un délai de 30 jours", expliquant qu'après l'arrêt de l'activité d'assemblage, "il fallait alimenter le marché national en attendant que des investisseurs sérieux émergent" d'où, a-t-il expliqué, "la décision d'ouvrir le marché à l'importation de véhicules neufs". Une fois les autorisations délivrées par son département, le ministre a expliqué qu'il relève des prérogatives du ministère du Commerce de "veiller à ce que les clauses du cahier des charges soient respectées". Pour le ministre, "quiconque répond aux conditions contenues dans le cahier des charges aura son agrément" faisant remarquer que celles-ci "ne sont ni difficiles, ni draconiennes", mais constituent "un strict minimum exigible pour tout opérateurs et garantissant la protection du client, qui constitue le maillon faible de cette chaine". Lire aussi: Industrie automobile: le nouveau cahier des charges exigera un taux d'intégration initial de 30% Il citera, à titre d'exemple, l'obligation de disposer de services après-vente et la mise à disposition du produit commandé 07 jours après le payement du montant intégral par le client, soulignant que l'Etat vise à "atteindre les standards internationaux pour ce genre d'activités, préserver le client et aussi les réserves de change du pays". S'agissant de l'article de loi relatif à l'importation de véhicules de moins trois ans d'âge, le ministre a indiqué que celui-ci "n'a pas été abrogé mais gelé" jusqu'à nouvel ordre, rappelant qu'il y a eu "beaucoup de problèmes par le passé avec ce genre de véhicules". Le gouvernement, a-t-il ajouté, travaille toujours à la régulation de ce marché qui ne profite pas au simple citoyen mais à des réseaux bien organisés, en évitant d'être "en contradiction avec l'intérêt national et les réglementations régissant les contrôles des changes".