Le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a fait état, dimanche, de la suppression de la condition liée à l'obligation de fournir le certificat de résidence pour l'inscription des demandeurs d'emploi à travers les Agences locales de l'emploi (ALEM) dans les wilayas du Nord et de son maintien pour les dix wilayas du Sud. Réagissant aux "informations relayées via les réseaux sociaux, faisant état de la suppression de la condition liée à l'obligation de fournir résidence pour l'opération d'inscription auprès des ALEM", le ministère a indiqué dans un communiqué rendu public, que "la condition de présentation du certificat de résidence pour l'inscription des demandeurs d'emploi à travers les ALEM dans les wilayas du Nord du pays, a été supprimée". La condition de fournir le certificat de résidence est toutefois maintenue pour l'inscription dans les dix wilayas du Sud (Ouargla, Laghouat, Ghardaïa, Béchar, Tindouf ,Tamanrasset, Illizi, Adrar, El Oued et Biskra), et ce au regard du "marché de travail dans ces wilayas, qui est soumis à des mesures et instructions spéciales". Les éclaircissements du ministère interviennent dans le sillage du communiqué rendu public, samedi, par la Société nationale des hydrocarbures Sonatrach, dans lequel, elle a démenti les informations relayées par des quotidiens nationaux sur la suppression de la condition liée à la résidence pour l'inscription des demandeurs d'emploi aux agences de l'emploi, indiquant qu'une telle décision ne relevait pas de ses prérogatives. Pour Sonatrach, "cette information est totalement erronée et infondée", car, a-t-elle ajouté, le groupe n'intervient nullement dans les inscriptions des demandeurs d'emploi, puisque cette opération s'effectue au niveau des agences locales de l'emploi sur l'ensemble du territoire national. Qualifiant l'article en question de « fallacieux », Sonatrach estime que l'auteur et le quotidien qui l'emploie, ont procédé à la diffusion et à la propagation d'une information mensongère relative à un sujet très sensible. "Sans s'approfondir sur les motifs ayant amené le quotidien ou l'auteur de l'article à publier une fausse information, Sonatrach se réserve le droit d'engager des poursuites judiciaires pour publication d'informations mensongères susceptibles de duper l'opinion publique sur un sujet sensible".