La région de Djanet (wilaya d'Illizi) connaît ces jours-ci une bonne affluence de touristes, issus de différentes régions du pays, venus passer les vacances de fin d'année et profiter de la reprise de la saison du tourisme saharien, a-t-on appris mercredi auprès de la Direction déléguée du Tourisme, de l'Artisanat et du Travail familial. Ouverte cette année dans un contexte sanitaire exceptionnel marqué par la propagation de la pandémie du Coronavirus, cette saison touristique a bénéficié d'une mobilisation de tous les moyens organisationels et de prévention nécessaires pour assurer un séjour sain et sécurisé aux touristiques dans les structures d'accueil disséminées à travers les différentes zones touristiques de Djanet. ‘'Perle du Sahara'', cette région, à vocation touristique par excellence, constitue depuis quelques jours une destination privilégiée des visiteurs nationaux venus découvrir et apprécier les fabuleux atours touristiques et culturels de cette région du grand Sud. Bien que la saison touristique ait été marquée par l'arrivée seulement de touristes nationaux, eu égard à la conjoncture sanitaire prévalant de par le monde et ayant influé négativement sur diverses activités, les responsables du secteur du tourisme de Djanet ont arrêté un programme ‘'spécial'' dans le strict respect du protocole sanitaire préconisé par les pouvoirs publics, notamment la distanciation physique au sein des structures d'accueil, le port de bavettes et la désinfection des lieux d'accueil des touristes, a indiqué le directeur délégué du tourisme de Djanet, Hammadi Almine. En plus de réunir les conditions susceptibles d'offrir les meilleures prestations au niveau des six (6) structures hôtelières de Djanet, totalisant une capacité de 424 lits, a été projetée une panoplie d'activités culturelles et récréatives pour accompagner ce regain d'intérêt touristique pour la région. Il s'agit, entre autres, de l'organisation d'expositions de produits d'artisanat, de galas et de diverses manifestations valorisant le patrimoine matériel et immatériel et vulgarisant les potentialités touristiques du Tassili-N'Ajjer, dont les ksour d'Azelouaz, El-Mihane et Adjahil. La valorisation des sites archéologiques, stations d'art rupestre, sépultures et monuments funéraires, existant dans les régions de Tandjet, Idanioune, Tamadjert et Tighmar, figure au programme arrêté par le secteur du tourisme qui tend également à promouvoir les autres atouts touristiques, dont les zones humides d'importance internationale, à l'instar de la zone d'Ihrir (classé en 2001 sur la liste de la convention de Ramsar) avec ses étangs et lacs renfermant diverses espèces floristiques et de poissons.