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La crise espano-marocaine a démontré que la question sahraouie est une affaire de décolonisation
Publié dans Algérie Presse Service le 09 - 06 - 2021

La dernière crise espano-marocaine a réaffirmé la nature du conflit sahraoui comme une affaire de décolonisation inachevée, estime Mah Lahdih, ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Colombie, dans une tribune publiée dans le journal électronique algérien La patrie News.
La crise déclenchée à cause des pressions imposées par le Maroc à l'Espagne afin de reconnaître sa prétendue souveraineté sur le Sahara occidental et qui s'est amplifiée avec l'hospitalisation, en Espagne, du président sahraoui, Brahim Ghali, est aussi étroitement lié, selon Mah Lahdih, "à la dramatique et chaotique situation socio-économique du Maroc" qui est "en train de provoquer des révoltes sociales".
"Nous avons assisté à un réveil timide de l'Espagne dans la défense de sa souveraineté devant les ingérences constantes et les pressions marocaines, ainsi que dans sa prise de responsabilité en tant que puissance administrante du territoire du Sahara occidental", constate le diplomate. Il ajoutera que la crise entre les deux pays a dévoilé "le vrai visage du système médiéval marocain avec l'usage obscène et condamnable de la population innocente et notamment des mineurs et des nourrissons". L'allusion est faite ici à l'ouverture des frontières du côté marocain aux candidats à l'émigration afin de faire pression sur le voisin espagnol.
D'après le diplomate, "les amis du Maroc (La France) peuvent lui demander d'analyser plus posément ses comportements, gestes et actions déplacées avec tous ses voisins et lui conseiller de pratiquer un autre type de politiques, moins agressives à leur encontre. Ils peuvent lui suggérer que la meilleure façon de résoudre les conflits est de les ajuster à la légalité et aux normes internationales".
"La position du Maroc aussi bien aux Nations unies qu'au sein de l'Union africaine est celle de la reconnaissance de l'existence de (la RASD), mais dans sa propagande de consommation interne (le Maroc) nie cette position", a-t-il ajouté.
"Un (...) exemple de cette propagande qui ne s'ajuste pas à la réalité des choses c'est quand le Makhzen, pour sa consommation interne et pour tromper le peuple marocain, dit que la République sahraoui n'existe pas, mais dans tous les sommets, réunions ministérielles, parlementaires (...) de l'UA il s'assoit à côté des représentants de cette République", signale l'ambassadeur.
"Le Maroc doit faire des pas sérieux et crédibles (pour gagner la) confiance du peuple sahraoui et de la communauté internationale. Il ne peut continuer à donner la même image de négation de la réalité, comme quand il s'assoit aux Nations unies à négocier avec le Front Polisario et en sortant de la réunion il dit que le Front Polisario n'existe pas.
Le premier pas pour guérir un malade c'est de reconnaitre qu'il est malade. Et le Maroc doit reconnaitre qu'il s'est trompé et doit changer de manières, de politique et de stratégie", conclut-il.


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