Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi-Triki a affirmé, lundi à Alger, que le travail de poursuivait pour "développer" les infrastructures du secteur, dans l'objectif de se mettre au diapason des évolutions récentes et croissantes que connait ce domaine. Invité de la chaine 1 de la radio nationale, M. Triki a indiqué que "le travail se poursuivait pour développer l'infrastructure du secteur, dans l'objectif de se mettre au diapason des évolutions récentes et croissantes que connait ce domaine, et ce, parallèlement à l'exploitation de ce qui a été réalisé, en vue d'améliorer la qualité des prestations fournies aux citoyens". "Ce qui a été concrétisé comme réalisations durant les deux dernières décennies a permis de rapprocher les distances entre les Algériens et il sera procédé, à plus d'un titre, au relèvement du niveau des prestations fournies aux citoyens, ce qui permettra également de contribuer à la relance de l'économie nationale", a ajouté le ministre. M.Triki a abordé les plus importants axes du plan d'action du secteur, issus du plan d'action du Gouvernement. Ces axes englobent, a-t-il dit, " l'unification des efforts des acteurs concernés par ce domaine, en vue de moderniser et développer l'infrastructure actuelle qui englobe les centres de données et les plateformes électroniques, ainsi que les prestations habituelles que fournit le secteur des Télécommunications". Pour le ministre, "tous les efforts sont fournis, en vue d'améliorer la qualité de la prestation fournie à travers les bureaux de poste et qui est adaptée, assurée et généralisée à travers toutes les régions du pays, en vue de satisfaire les clients de l'établissement et concrétiser la mutation escomptée en matière d'opérations de paiement et de retrait électronique, tout en focalisant sur l'aspect de la protection des données personnelles relatives aux individus et aux établissements". Le même responsable a rappelé les plus importantes prestations que le citoyen peut désormais effectuer dans le contexte de la promotion de l'économie numérique et du paiement électronique et qui a permis, l'année en cours, d'effectuer " plus de deux millions d'opérations commerciales" à travers les terminaux de paiement électronique (TPE), avec un montant global " avoisinant les 15 milliards de DA". Il a également indiqué que "le paiement des factures d'électricité et de gaz et des abonnements du téléphone portable et fixe, le paiement des montants d'assurances ou la réservation des billets d'avion et autres services, seront accompagnés à l'avenir par la recherche des solutions et de nouvelles initiatives en vue d'assurer une meilleure prestation au profit des citoyens". Pour ce qui est de l'accès à l'Internet à haut débit, M. Triki a précisé que "les indicateurs du secteur font état d'un taux important de pénétration d'Internet en Algérie, lequel dépassera pour les abonnés de la téléphonie fixe d'ici la fin de l'année en cours le seuil de 4.1 millions d'abonnés, soit 9% des populations de l'Algérie". Il a en outre rappelé "l'existence de pas moins de 39 millions d'abonnés pour les usagers du téléphone portable, soit plus de 90% des populations de l'Algérie, un taux qui est supérieur au taux mondial qui est de 79%". "L'augmentation du débit d'Internet a été multipliée par cinq en 2021", a-t-il ajouté, faisant état des projets supplémentaires en cours pour l'amélioration de ce débit, en sus du projet des fibres optiques qui a atteint 180.000 km, lequel contribuera à se diriger vers des niveaux meilleurs et à améliorer le classement de l'Algérie en la matière". S'agissant des Terminaux de paiement électronique, M. Triki a fait part d'un travail en cours en vue de fournir un grand nombre de choix au profit des citoyens titulaires des cartes bancaires et postales (au nombre de 10 millions)", faisant état d'un million de téléchargements de l'application "BaridiMob" durant cette année. En ce qui concerne les grands projets du secteur, le ministre a indiqué que "des travaux sont en cours afin d'intensifier et développer le réseau des fibres optiques au niveau national", évoquant par le même le projet de la ligne reliant l'Algérie, le Nigeria et le Niger", soulignant à ce propos que l'exploitation de ce projet de façon définitive "est tributaire de la partie réalisée par les pays partenaires".