Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga a affirmé, mardi à Alger, que le combat de la femme algérienne fut "global, sérieux et altruiste", tant pour la libération nationale que pour l'édification de l'Etat moderne. Lors d'une cérémonie organisée en l'honneur des moudjahidate et des femmes fonctionnaires du secteur et des établissements sous tutelle, à l'occasion de la Journée internationale de la femme, M. Rebiga a indiqué que le combat de la femme algérienne fut "global, sérieux et altruiste, tant pour la libération nationale, l'édification de l'Etat moderne ou de la préparation du pays à faire face aux défis de l'avenir imposés par la mondialisation, l'ouverture économique et l'instauration de la société de l'information". Pour le ministre, la femme algérienne qui est "la matrice de la Révolution et le berceau du nationalisme" a joué "un rôle avant-gardiste lors des étapes les plus cruciales, qui ne s'est pas limité à l'édification et à la préparation d'hommes émérites et de héros endurcis. Elle était la fervente militante, la +fidaia+ qui se sacrifie, la moudjahida qui avait foi en la cause nationale et la +chahida+ qui a marqué son nom en lettes d'or dans les annales de l'histoire. La cérémonie a été ponctuée par la distinction d'un nombre de moudjahidate, à l'instar de Zhor Ounissi, Houria Bentobal, Bouâamama El Hourra, Khouas Hamida, Aicha Oucif et Hadj Mahfoud Ouardia dite "Fella", en reconnaissance de leur lutte pour la libération de l'Algérie. Il a été procédé, à l'occasion, à la projection de deux films documentaires sur la lutte des deux moudjahidate, Khouas Hamida de Tizi Ouzou et Aicha Oucif de la wilaya de Sétif, dans le cadre de la contribution du secteur à la collecte des témoignages de moudjahidine et dans l'écriture de l'histoire de la Glorieuse guerre de libération.