Le ministre des Affaires étrangères de la République du Burundi, Albert Shingiro a souligné, jeudi à Alger, l'importance d'oeuvrer au renforcement des relations d'amitié et de coopération entre son pays et l'Algérie, relevant que sa rencontre avec le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, se voulait "un message fort" reflétant un avenir prospère pour les relations bilatérales. "J'ai eu l'honneur d'être reçu, aujourd'hui, par le Président Tebboune dans le cadre du renforcement des relations de fraternité, d'amitié et de coopération entre le Burundi et l'Algérie", a déclaré à la presse le chef de la diplomatie burundaise à l'issue de l'audience que lui a accordée le président de la République. "Cette rencontre de haut niveau est la preuve irréfutable de la volonté de ce grand pays (l'Algérie) de redynamiser les relations amicales et de fraternité avec le Burundi, tant au niveau gouvernemental que populaire", a-t-il soutenu. Après s'être félicité de l'accueil "de haut niveau" qui lui a été réservé, M. Shingiro a mis en avant que "cela dénote une grande symbolique et un message fort reflétant on ne peut plus clair un avenir prospère pour les relations entre nos deux pays". Lire aussi: Le Président Tebboune reçoit le ministre burundais des Affaires étrangères Le ministre burundais a indiqué avoir convenu avec le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, M. Ramtane Lamamra, de "travailler de concert pour mobiliser tous les moyens au service des secteurs de coopération après avoir pris connaissance des domaines où l'on peut échanger les expertises notamment dans le cadre de la coopération Sud-Sud". Soulignant que l'Algérie joue "un rôle majeur dans ce cadre et nous sommes ravis de tirer profit de son expérience", le chef de la diplomatie burundaise a relevé que les relations bilatérales "ne datent pas d'aujourd'hui mais remontent à l'indépendance de nos deux pays (...), l'Algérie le 5 juillet 1962 et le Burundi le 1 juillet de la même année et à partir de là nous continuons à renforcer nos relations". "Les relations entre les pays sont comme les relations interpersonnelles et il y a toujours une place pour les développer. Afin de les consolider, il est nécessaire d'échanger toujours les visites comme je le fait aujourd'hui et comme le fera mon homologue (Ramtane Lamamra) dans les prochains jours", a-t-il dit. "Notre impression est excellente et nous aspirons effectivement, moi et mon homologue Lamamra, à promouvoir nos relations à un haut niveau de l'histoire des relations des deux pays et cela nous importe pour nous et nos deux peuples".