Les travaux du Forum arabe intergénérationnel pour le soutien à l'action arabe commune s'ouvriront dimanche à Oran avec au menu cinq ateliers-débats en présence de hauts responsables et des militants de la société civile ainsi que des influenceurs et des personnalités académiques de dix-neuf pays arabes. Cet évènement sera organisé annuellement par l'Observatoire national de la société civile (ONSC) en appui aux efforts de l'Algérie pour la promotion de l'action arabe commune pour permettre aux différents segments des sociétés arabes de présenter leurs visions sur le traitement des principaux défis auxquels est confronté actuellement le monde arabe. Pas moins de 150 participants prendront part à cette première édition qui abordera nombre de questions relatives au rôle de la société civile face aux défis nationaux et internationaux à travers la consolidation et la diffusion de valeurs et de principes visant à développer les sociétés et la participation active dans la propagation des notions de la vie civile, des droits et des libertés fondamentales. Les participants au forum débattront, par ailleurs, d'autres questions relatives au parcours de l'action arabe commune, en plus de la mise en relief de la dimension populaire dans la concrétisation et la gestion de l'action arabe commune dans le but de consolider la solidarité arabe et l'activation du travail et le développement de la complémentarité et la coopération et l'unité entre les pays arabes. Au programme de ce forum de cinq jours figurent cinq ateliers-débats. Le premier abordera "le parcours de l'action arabe commune : défis et perspectives", qui débattra de la réalité et des enjeux de l'action arabe commune, les voies et les perspectives de renforcer le rôle des institutions de l'action arabe commune dans la défense des grandes questions, à leur tête la cause palestinienne. Le deuxième atelier sera réservé au "rôle de la société civile face aux influences et défis internationaux sur le monde arabe". Les participants passeront en revue les alternatives permettant au monde arabe d'accompagner les transformations internationales actuelles ainsi que les défis de la sécurité énergétique et la sécurité alimentaire arabes. Le troisième atelier sera dédié à "la préservation de la mémoire et la communication entre les générations au service de l'action arabe commune". Il sera axé sur le fait de s'inspirer de la mémoire pour promouvoir les valeurs de solidarité et défendre les questions arabes. La Révolution du 1er novembre 1954 sera citée comme modèle de consolidation de la conscience des pays et des peuples arabes dans le système commun en plus de la communication intergénérationnelle comme garantie à l'appui de l'action arabe commune. Les participants aux derniers ateliers aborderont "la dimension populaire dans la réforme et le développement de l'institution arabe commune" ainsi que "les moyens de l'activation de la participation de la société civile dans la réalisation des objectifs du développement durable". Quelque dix-neuf pays arabes prendront part à ce forum. Il s'agit de l'Algérie, de la Tunisie, du Bahreïn, du Koweït, de la Mauritanie, des Emirats arabes unis, du sultanat d'Oman, de l'Egypte, de la Syrie, de la Palestine, de l'Irak, du Soudan, de la Libye, du Liban, de la Jordanie, du Qatar, de l'Arabie Saoudite et du Yémen.