Des partis politiques ont condamné, vendredi, le meurtre du jeune d'origine algérienne Nahel à Nanterre (France) par un policier lors d'un contrôle routier. Le parti du Front de libération nationale (FLN) a indiqué, dans un communiqué, que cette "effroyable tragédie" révèle "le degré d'irresponsabilité dont ont fait preuve les policiers français devant un jeune sans défense", s'interrogeant sur les motifs qui ont conduit à faire feu sur le jeune Algérien et à "le tuer de sang-froid". Le parti a affirmé que "seules une enquête sérieuse et la punition des coupables peuvent rendre justice à la famille de Nahel et à la communauté algérienne, qui est traitée selon la politique de deux poids deux mesures". La formation politique a exprimé son soutien à la communauté algérienne pour qu'elle "jouisse de tous ses droits en vertu des lois et traités en vigueur entre les deux pays". Le Mouvement El Bina a, lui aussi, affiché son "entière solidarité" avec la communauté algérienne en France, suite à la mort tragique du jeune Nahel, tué par un policier français lors d'une intervention "controversée". Le Mouvement El Bina s'est dit "très inquiet des retombées que ces incidents pourraient avoir à l'avenir", soulignant que les autorités françaises "ont l'entière responsabilité de mener une enquête transparente pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette agression et rendre justice". La formation politique a également appelé les autorités françaises à "assurer une meilleure protection à notre communauté et à prendre davantage de mesures pour empêcher tout dépassement à son encontre", saluant, par là même, la position du ministère des Affaires étrangères suite à cette agression abjecte. De son côté, le Mouvement Ennahda a dénoncé un acte "raciste et extrémiste", qui a coûté la vie à un jeune innocent, exigeant "l'ouverture d'une enquête indépendante pour déterminer ses circonstances".