Le jeune Nahel, tué mardi 27 juin à Nanterre par un tir d'un policier, a été inhumé samedi en début d'après-midi au cimetière du Mont Valérien, à l'ouest de Paris, dans un climat de tristesse et de tension. Les obsèques du jeune Nahel ont eu lieu au cimetière du Mont Valérien de Nanterre, dans le département des Hauts-de-Seine, dont il était originaire. Plusieurs personnes sont venues rendre hommage au jeune homme, tué mardi par un policier lors d'un contrôle routier. Cet homicide a suscité l'émotion dans le pays suivie de quatre nuits d'émeutes de protestation dans de nombreuses villes de France. Des prières à la mosquée Ibn Badis ont eu lieu avant son inhumation, toujours dans la même ville. "Cette journée de samedi sera pour la famille de Nahel une journée de recueillement", avaient indiqué auparavant, dans un communiqué, les avocats de la famille du défunt, qui ont souligné "l'importance d'accorder aux familles endeuillées, l'intimité et le respect dont elles ont besoin pendant cette période difficile". Plus tôt, les proches de la maman de Nahel ont demandé à "tous les journalistes de ne pas se rendre sur les lieux des différentes étapes de cette journée" et de respecter la discrétion souhaitée par la famille de la victime. "Il est important que cette journée soit préservée de toute ingérence médiatique". Pour rappel, le gouvernement algérien a dit suivre avec "une très grande attention" les développements de l'affaire de la disparition "brutale et tragique" du jeune Nahel en France, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger. "Le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger a appris avec choc et consternation la disparition brutale et tragique du jeune Nahel et les circonstances particulièrement troublantes et préoccupantes dans lesquelles elle est intervenue", avait-il souligné.