Les dirigeants des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), réunis, mercredi, en sommet à Johannesburg se sont unanimement dits ouverts à ''un élargissement du bloc''. "Nous sommes sur le point d'élargir la famille des Brics", a déclaré le président sud-africain Cyril Ramaphosa. "Tous les membres" soutiennent "pleinement" la proposition, s'est-il félicité avant une réunion avec ses homologues qu'il accueille jusqu'à jeudi. Une quarantaine de pays répartis à travers le globe, dont l'Algérie, ont demandé leur adhésion ou manifesté leur désir d'intégrer le "club des cinq", qui produit un quart de la richesse mondiale et rassemble 42% de la population du globe. La demande de l'Algérie a déjà reçu le soutien de la Chine, de la Russie et de l'Afrique du Sud. Poids lourd économique du groupe, la Chine a clairement réitéré au sommet sa position en faveur d'un élargissement. "Les Brics doivent œuvrer en faveur du multilatéralisme et ne pas créer de petits blocs. Nous devons intégrer davantage de pays dans la famille des Brics", a indiqué le président Xi Jinping. L'Inde, l'autre locomotive économique du groupe, a également déclaré soutenir l'ouverture. "L'Inde soutient pleinement l'élargissement de la composition des Brics et se réjouit d'avancer vers un consensus", a déclaré le Premier ministre, Narendra Modi. "Nous défendons tous un ordre mondial multipolaire", a souligné pour sa part, le président russe, Vladimir Poutine qui s'est exprimé au sommet en visioconférence. Les Brics ont créé en 2015 une Nouvelle banque de développement (NDB) avec l'ambition de proposer un choix autre que la Banque mondiale et le FMI. Celle-ci a investi 30 milliards de dollars dans des projets d'infrastructure et de développement durable dans les Etats membres et les économies en développement.