Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf a pris part, dimanche à Addis-Abeba, à une réunion interministérielle du Groupe des Etats africains membres du Conseil de sécurité de l'ONU (A3), qui regroupe actuellement l'Algérie, la Sierra Leone et le Mozambique, et ce, en marge de la 37e session ordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA), indique un communiqué du ministère. La réunion était "une occasion renouvelée de réaffirmer l'engagement à poursuivre la coordination des positions et à unifier les efforts communs pour préserver les intérêts des pays et du continent africain, et défendre les différentes causes justes en Afrique et dans le monde, à la lumière des résultats du +processus d'Oran+, qui joue un rôle central dans l'unification de la position africaine au niveau international, notamment au sein du Conseil de sécurité", précise le communiqué. A cet égard, "les trois ministres ont convenu d'une série de propositions pratiques visant à renforcer la concertation et la coordination à tous les niveaux pour une influence positive des pays africains au sein du Conseil de sécurité. Ils ont en outre convenu d'oeuvrer à impulser davantage la question de la réforme de cet organe principal des Nations unies, sur la base de la position africaine unifiée", selon la même source. Par ailleurs, "la cause palestinienne a fait l'objet de discussions approfondies au cours desquelles les membres du groupe ont réaffirmé leur soutien au projet de résolution initié par l'Algérie visant à activer les mesures provisoires de la Cour internationale de justice (CIJ) afin d'imposer l'arrêt de l'agression sioniste et de mettre fin au génocide contre le peuple palestinien frère", ajoute le communiqué. Dans une allocution prononcée à cette occasion, "le ministre a hautement salué les progrès réalisés dans le renforcement de la coordination entre les Etats africains au sein du Conseil de sécurité et de leur influence au sein de cette instance onusienne centrale", appelant à "préserver cette dynamique que connaît l'action africaine commune dans le soutien aux causes justes dans le monde, à leur tête la cause palestinienne et la question de décolonisation du Sahara occidental", conclut le communiqué.