L'Union interparlementaire (UIP), a appelé à la clôture de sa 148e Assemblée à Genève, à laquelle a participé une délégation du Parlement algérien, à un cessez-le-feu "immédiat" à Ghaza et à l'augmentation du flux d'aide humanitaire aux populations de la bande en proie à une grave crise alimentaire due à l'agression sioniste. La 148e Assemblée de l'UIP à Genève a été clôturée, mercredi, par "l'adoption d'une déclaration de la direction de l'UIP au nom de la communauté interparlementaire, appelant à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza et à l'augmentation du flux d'aide humanitaire de base à la population de la bande en proie à une grave crise alimentaire due à l'agression sioniste", précise un communiqué du Conseil de la nation. Les délégations participantes ont également adopté la Déclaration de Genève sur le thème du débat général : Diplomatie parlementaire : tisser des liens pour promouvoir la paix et la compréhension, à travers laquelle les membres de l'UIP ont réaffirmé "l'engagement des parlementaires en faveur de la diplomatie parlementaire en vue de faire face aux défis de la paix et de la sécurité internationales, tout en condamnant les violations des droits de l'homme pendant les conflits armés et toutes les violations des règles et principes fondamentaux du droit international, en particulier du droit international humanitaire". Par cette déclaration, les parlementaires ont exhorté tous les Etats à "respecter strictement les Conventions de Genève et leurs Protocoles additionnels sans exception", appelant à "intensifier le recours à la Cour internationale de justice et aux autres institutions juridiques internationales qui se veulent des mécanismes de base pour la résolution pacifique des différends entre les Etats". Ceci est intervenu après "l'échec des parlementaires du monde, pour la deuxième fois, à réagir efficacement à la situation tragique à Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés, d'autant que la plus grande instance parlementaire du monde est incapable d'adopter une clause d'urgence sur le sujet, outre la passivité injustifiée des parlementaires face à une guerre déclarée contre un peuple palestinien sans défense sur sa terre violée". Cela laisse entendre que "les objectifs pour lesquels l'UIP a été fondée et qu'elle s'est fixée à atteindre en matière de sécurité et de paix internationales ne constituaient plus une priorité pour les représentants des peuples du monde" avait déclaré le Président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, dans son allocution devant les membres de l'Assemblée. Une délégation des deux chambres du parlement algérien a pris part aux réunions tenues en marge des travaux de l'Assemblée (du 23 au 27 mars), qui ont regroupé différentes instances et commissions de l'Union, à savoir le Bureau, la Commission permanente de la sécurité et de la paix internationales, la Commission des affaires des Nations Unies, le Forum des femmes parlementaires, le Réseau parlementaire du Mouvement des non-alignés , ainsi que les réunions de coordination des groupes géopolitiques arabe, africain et islamique. Dans ce cadre, le Vice-président du Conseil de la Nation, Ahmed Kharchi a pris part aux réunions du Comité exécutif en sa qualité de Vice-président du comité, représentant le groupe géopolitique africain. Il a également assisté à des rencontres bilatérales organisées entre M. Boughali et les présidents de parlements frères et amis, à l'instar du président de l'Assemblée nationale de la République du Botswana, M. Phandu Skelemani. Ces rencontres ont été l'occasion de passer en revue "l'état des relations bilatérales entre les deux pays et les moyens de les renforcer et les élargir à de nouveaux domaines, et d'échanger les vues sur les questions d'intérêt commun, notamment celles liées à la situation actuelle sur le continent africain". En outre, M. Khelifati a participé aux réunions de la Commission permanente de la paix et de la sécurité internationale, qui ont examiné la question de la lutte contre les effets sociaux et humanitaires des systèmes d'armes létaux autonomes et de l'intelligence artificielle. Il a appelé à "l'élaboration de législations nationales sur la réglementation des systèmes d'armes létaux autonomes, en tenant compte de tous leurs effets juridiques, humanitaires et sécuritaires". Accompagné des membres du Conseil de la nation, Fawzia Benbadis et Abderrahmane Kenchouba, il a également assisté à la deuxième session du Conseil d'administration, au cours de laquelle les présidents des comités et des organes ont présenté des rapports sur les discussions qui ont eu lieu lors des réunions.