Les forces sionistes ont bombardé, dimanche, une autre école abritant des Palestiniens déplacés à l'ouest de Ghaza, tout en poursuivant le nettoyage ethnique dans le nord de l'enclave palestinienne, qui a fait plus de 820 martyrs en l'espace de trois semaines, rapportent des médias. Dimanche, 387e jour du génocide en cours contre les 2,2 millions de Palestiniens vivant dans la bande de Ghaza, les forces sionistes ont bombardé l'école Salah al-Din, qui abrite des personnes déplacées à proximité du stade Palestine, à l'ouest de Ghaza, selon les médias. Les mêmes sources font état d'un Palestinien mort en martyr et d'autres blessés aux premières heures de dimanche, avant l'aube. De nombreux Palestiniens déplacés du nord sont contraints de se réfugier dans un camp de tentes situé à l'intérieur du stade Palestine, à l'ouest de Ghaza. Il s'agit du même stade où des centaines d'hommes et de garçons palestiniens ont été détenus nus pendant des jours en décembre 2023 par les forces sionistes, d'après les sources médiatiques. L'artillerie et l'aviation de l'occupation ont bombardé plusieurs sites de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza. Il y a eu au moins deux blessés suite au bombardement du dernier étage de la maison de la famille Za'rab à Rafah. Des véhicules d'occupation ont également tiré des coups de feu et des fusées éclairantes vers le nord des camps d'Al-Bureij et d'Al-Nuseirat, dans le centre de la bande de Ghaza. Au nord de Ghaza, l'armée sioniste poursuit depuis le 6 octobre ses opérations génocidaires, notamment dans le camp de réfugiés de Jabalia et dans la ville de Beit Lahia, et impose un siège strict qui empêche l'entrée de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant. Plus de 820 Palestiniens sont tombés en martyr au cours de cette campagne de nettoyage ethnique en 22 jours, selon le bureau des médias de Ghaza. L'entité sioniste mène un génocide contre Ghaza depuis le 7 octobre 2023, faisant 42.924 martyrs et 100.833 blessés, au 26 octobre, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, au milieu de destructions massives et d'une famine meurtrière.