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La décision du président de la République de créer deux instances chargées de l'importation et de l'exportation apportera transparence et fluidité au commerce extérieur
La décision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de créer deux instances, l'une chargée de l'exportation et l'autre de l'encadrement de l'importation, en remplacement de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur "ALGEX", apportera transparence et fluidité au commerce extérieur, ont indiqué, lundi, des experts en économie dans des déclarations à l'APS. Le président de la République avait annoncé, dimanche, lors de la 2e édition de sa rencontre avec les opérateurs économiques, que l'ALGEX n'interviendra plus à l'avenir dans les activités d'exportation et d'importation, parallèlement à la création de deux nouvelles instances, l'une dédiée à l'exportation et l'autre chargée de l'encadrement de l'importation. Dans ce cadre, l'expert en économie, Boubaker Sellami a affirmé que ces deux instances constitueront des instruments utiles pour l'économie nationale, en assurant un meilleur encadrement du travail des importateurs et des exportateurs et en apportant transparence à leurs activités, à travers la numérisation des transactions et la simplification des procédures administratives. Pour ne pas reproduire la même expérience de l'ALGEX avec les deux instances qui seront créées, l'expert a préconisé d'instituer des textes juridiques et règlementaires fixant clairement les missions de ces deux organismes. En matière d'investissement, M. Sellami s'est félicité de la décision du président de la République relative au renforcement du guichet unique qui comptera des représentants de différents secteurs ministériels et des banques "jouissant de toutes les prérogatives" à travers le pays, qualifiant cette décision "d'étape devant faciliter aux opérateurs économiques les opérations de dédouanement, le paiement des impôts et les démarches bancaires", insistant sur l'importance de "la numérisation et la simplification des procédures". De son côté, l'expert et conseiller économique, Abdelkader Slimani, a estimé que l'Algérie était en mesure d'atteindre 10 milliards de dollars d'exportations hors hydrocarbures cette année, un objectif fixé par le président de la République lors de sa rencontre avec les opérateurs économiques. L'expert a salué l'annonce du président de la République concernant le lancement, dans deux semaines, d'une usine de fer et d'acier à Béchar, qui devrait, selon lui, "renforcer le volume des exportations de fer". Il a également mis en avant l'annonce du président de la République relative au renforcement de l'économie nationale par la création d'un port dédié à l'exportation du ciment, ce qui "encouragera les entreprises de ce secteur à exporter". L'économiste a estimé que l'objectif du président de la République de positionner l'Algérie en tête des économies africaines et de réaliser un PIB de 400 milliards de dollars, constitue une ambition à portée de main.
