Le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme veille au grain... Pas moins de sept recommandations essentielles ont été énoncées, hier, par le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa, pour la réussite du programme quinquennal 2010-2014 concernant son secteur. Par la première de ces recommandations, le ministre a exhorté les responsables régionaux de son département «à mettre en place toutes les conditions nécessaires en vue d'assurer un bon démarrage des projets de construction de logements inscrits dans le cadre du quinquennat 2010-2014». Dans la seconde, le commis de l'Etat a réitéré, à cet effet, l'impératif d'une «répartition équitable des programmes de construction de logements entre les différentes régions du pays». Une troisième recommandation insiste sur une «mise à disposition des assiettes foncières viabilisées à même d'accueillir les projets sur le plan technique.» En quatrième lieu, Noureddine Moussa a ordonné aux mêmes responsables de «respecter rigoureusement les procédures contenues dans la réglementation régissant le processus de construction de logements.» Une autre recommandation de taille, la cinquième, est à relever. Elle concerne, notamment le choix idoine de «bons partenaires, notamment les bureaux d'études, avant de se lancer dans les travaux de réalisation.» Noureddine Moussa a, par ailleurs, instruit, dans sa sixième instruction, les responsables de l'habitat des 20 wilayas présents de «prendre en considération la typologie de chaque région dans le choix de l'architecture des logements». Le dernier point de travail recommandé est relatif au «respect des délais de réalisation» de logements. Le ministre qui a fait savoir que son département «ambitionne de faire baisser la moyenne des durées de réalisation de 16 à 20 mois contre 24 à 30 mois actuellement.» Ces sept recommandations ont été communiquées hier, par N.Moussa lors d'une réunion avec les responsables de l'habitat de vingt wilayas du sud-ouest et de l'extrême sud du pays. Dans son allocution, le ministre a indiqué que «l'importance qu'accorde l'Etat au secteur de l'habitat rend notre responsabilité encore plus lourde, et exige de nous de fournir davantage d'efforts pour relever le défi de livrer 1,2 million de logements nouveaux au cours des cinq années à venir». «La lourde enveloppe financière allouée à l'Habitat, qui constitue plus de 21% du budget d'équipement de l'Etat, doit avoir des retombées positives à la fois sur les conditions de vie des citoyens et sur l'économie nationale à travers la création d'emplois et donc de richesses», a-t-il ajouté. Evoquant le fameux slogan «quand le bâtiment va, tout va», le ministre a estimé qu'une synergie des efforts, additionnée aux moyens importants financiers mis en place par l'Etat pour le quinquennat en cours et aux dispositions contenues dans le nouveau Code des marchés publics, notamment celles en faveur de l'épanouissement des entreprises algériennes, «permettra de développer l'outil national de production». Cette réunion est la quatrième du genre. Elle vient après celles qui avaient successivement regroupé les gestionnaires du secteur des wilayas du centre, de l'ouest et de l'est du pays.Le premier responsable du secteur a, par ailleurs affirmé que l'importante enveloppe financière allouée à son secteur (3700 milliards/DA), dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, doit avoir des «retombées positives» sur l'économie nationale.