Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, a affirmé, lundi à Alger, que la viande importée d'Inde était une viande Halal réfutant toutes allégations selon lesquelles elle serait impropre à la consommation pour les musulmans. Le quart de la population en Inde estimée à plus d'un milliard sont des musulmans et la viande importée de ce pays est Halal, a souligné le ministre lors d'une conférence de presse sur la campagne de sensibilisation aux maladies chroniques en marge d'une rencontre de formation d'imams et de morchidate. A cette occasion, M. Ghlamallah a réfuté toutes les allégations selon lesquelles la viande importée d'Inde serait impropre à la consommation. Il a tenu à rassurer quant à la consommation de cette viande par les musulmans. De son coté, le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a affirmé que cette viande a été soumise à toute sorte de contrôle qui a commencé au pays d'origine. Prétendre que cette viande n'est pas Halal "sert une campagne tendancieuse dénuée de tout fondement qui vise à ternir l'image du pays", a-t-il ajouté. Les services vétérinaires auprès du ministère de l'Agriculture et du Développement rural avaient annoncé que cette viande répondait aux normes de qualité et sanitaires requises, après avoir subi tous les contrôles nécessaires des services vétérinaires et du laboratoire de l'Institut Pasteur d'Algérie. Ils avaient également précisé que la première quantité de cette viande estimée à 260 tonnes était arrivée au port d'Alger le 18 juillet dernier et avait été autorisée à sortir sur le marché le 1er août en cours, après avoir subi tous les contrôles nécessaires. Il s'agit du certificat sanitaire officiel, qui constitue le cahier de charges sanitaire vétérinaire exigé par l'Algérie, accompagné des certificats respectivement d'analyse microbiologique, de qualité et de non radioactivité ainsi que du certificat Halal. "Les autres cargaisons, y compris celle de l'opérateur public, feront l'objet du même processus de contrôle dès qu'elle seront à quai", avaient-ils ajouté. Concernant les cas d'atteinte au Saint Coran, M. Ghlamallah a indiqué qu'il s'agissait d'"agissements maladifs" et d'un des "maux sociaux" auxquels il faut remédier.