Une vaste opération a été menée durant les dernières 24 heures par les carabiniers dans la capitale italienne, qui ont arrêté de nombreux immigrés clandestins et d'autres ressortissants étrangers impliqués dans divers trafics, a-t-on appris samedi à Rome. Cette opération a eu lieu dans le quartier "populeux et multiethnique" de l'Esquilin, du coté de la gare ferroviaire Termini, a-t-on précisé. Quatre autres arrestations ont été opérées parmi des groupes de ressortissants étrangers pour la plupart des Africains, selon la police, qui a indiqué que les individus concernés, étaient "tous des repris de justice et des immigrants illégaux, qui ne s'étaient pas conformés aux décrets d'expulsion". Par ailleurs, des cybers et des taxiphones gérés par des étrangers ont été passés au crible par les policiers au cours de cette descente. Les gérants sont soupçonnés de s'adonner à des activités illégales dans ces lieux très fréquentés par les étrangers, a-t-on fait savoir. Les policiers ont également appréhendé d'autres ressortissants étrangers, surpris en possession de quantités de drogues, a également indiqué la police de Rome. L'Italie semble imiter la France qui a engagé une vaste chasse aux Roms, en procédant à des expulsions massives dénoncées par l'Union européenne. Seule l'Italie qui avaient déjà expulsé de nombreux ressortissants roumains, soutient la France dans cette affaire. "L'Italie est, avec la France, le pays qui pratique le plus les reconduites à la frontière, et les évacuations de camps, comme le 7 septembre à Milan", rapportent les médias, précisant qu'"en 2007, le gouvernement de Romano Prodi avait pris un décret-loi autorisant l'expulsion de tout citoyen européen ayant commis un crime ou délit, avant d'abandonner la mesure".