Deux peines capitales et de lourdes peines d'emprisonnement ont été requises par le ministère public, mercredi soir à Batna, à l'issue du procès de l'affaire de l'attentat perpétré le 6 septembre 2007 qui a fait plusieurs morts parmi la population. Les peines capitales ont été requises contre le principal accusé (Z.O) et un complice (M.L) qui avait transporté les criminels sur les lieux du forfait. La "peine maximale avec possibilité de réduction" a été également requise à l'encontre de KH.L., mineur au moment des faits, et 20 ans d'emprisonnement assortis d'une privation des droits civiques pendant 10 ans pour AH., complice. Pour les autres accusés arrêtés et inculpés dans cette affaire pour "non dénonciation de crime", une peine de 5 années de prison a été requise en plus d'une privation des droits civiques durant une période de 10 ans. Le ministère public a également demandé le "report du traitement de l'affaire impliquant 7 autres accusés parmi le groupe en fuite, qui n'ont pu se présenter à l'audience" et la "dissociation" de leur cas de celui des individus encore en fuite. Le jugement a été mis en délibéré en vue du verdict attendu pour la matinée de jeudi. Cet attentat suicide avait causé la mort de 25 personnes et blessé 172 autres parmi des citoyens venus de différentes localités de la wilaya des Aurès pour accueillir le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Les mis en cause comparaissaient sous les chefs d'accusation d'"homicide volontaire avec préméditation", "blessures volontaires", "possession et usage d'explosifs dans des lieux publics", "participation à des organisations terroristes" et "non dénonciation de crime".