Par : Amin zaoui
Ecrivain
On a peur ! Un sentiment bizarre et répugnant nous hante, depuis les bancs de l'école ! Nous handicape. Nous dépouille de toute force imaginaire. Parce qu'on a peur de tout, on est condamnés à vivre seuls, isolés, coupés du (...)
Par : Amin zaoui
Ecrivain
J'aime ma ville. Mais cette belle ville que j'aime n'existe que dans ma tête, dans la nostalgie, dans quelques écrits, dans quelques cartes postales ou dans quelques séquences d'anciens films. Chimères. Cette ville debout (...)
Dans toute création artistique, la part légitime de la folie est à défendre. Sa place et sa souveraineté sont à reconnaître. Toute création digne de ce nom, non traversée par des moments de folie, est une création glaciale, mort-née. La folie est (...)
Par : Amin Zaoui
Ecrivain
1 - L'écriture est le revers de la vie libre. Sa souffrance provoquée n'est qu'une prolongation de la souffrance physique ou psychique de l'écrivain. Elle est aussi son plaisir.
Elle est aussi la réconciliation (...)
Par :Amin Zaoui
Ecrivain
De plus en plus, l'étau se resserre autour du lecteur. De plus en plus, la littérature est étouffée par le marketing d'un côté et encerclée par les médias de l'autre. L'imaginaire de l'écrivain est, tout comme celui du (...)
La mémoire est un piège ! Elle est aussi une prison rose ! Il faut savoir se libérer de la mémoire sélective ! Regarder derrière, dans un seul sens, ne signifie pas avancer. Avancer en regardant derrière, dans un seul sens, est un acte négatif. Il (...)
Pourquoi il ne faut pas mentir aux Algériennes et aux Algériens. Il ne faut pas mentir aux Algériens sur la Révolution algérienne. Elle est sacrée, incontestablement. Noble et éternelle. Mais, il faut leur dire, à ces Algériennes et à ces Algériens, (...)
Il ne faut jamais banaliser ce qui ce qui se passe sous nos yeux, dans notre société. Il faut l'analyser. Le dénoncer. Ne jamais tolérer le mal. Face au mal, le silence est un crime contre la vie. Il y a toujours une première fois. La première fois (...)
Mode d'emploi et recette gratuits et incontestables ! Le dictateur est-il la fabrication de son peuple qui, à son tour, est la création de ce dernier ? Se conçoit-il lui-même ou bien est-il conçu ? Comment fabriquer un dictateur arabo-musulman ? Il (...)
Par : Amin zaoui
Ecrivain
En 1998, j'ai publié un livre intitulé L'Empire de la peur (éditions Jean-Pierre Huguet, France) dans lequel j'ai tenté de décortiquer les racines de la peur en Algérie, engendrée à l'époque par les tueries sauvages (...)
Par : Amin Zaoui
Ecrivain
Aucun écrivain arabe ou maghrébin ne vit de la vente de ses livres. Chez nous, le livre se situe hors circuit économique ou industriel fiable. Il est une chose hybride mais dangereuse ! Le livre fait peur à certains et fait (...)
Les prochaines élections présidentielles en France sont-elles une affaire purement franco-française ? Dès le commencement de la course à la présidence en France, une course électorale sans merci, un acteur primordial s'est imposé. Tantôt il oriente (...)
Un phénomène socio-psychique à méditer, à analyser. Cette société qui est la nôtre souffre d'une maladie psychique féminine collective. Les hommes ont d'autres pathologies !
De bon matin, elles étaient là ! Soudain, des centaines de femmes voilées (...)
Par : Amin zaoui
Ecrivain
Ce pays que nous aimons tant, l'Algérie, est, malheureusement, sans mémoire culturelle. Un trou. On oublie vite. On efface la mémoire comme une ardoise et on recommence de zéro. On aime le zéro. Nous sommes les héritiers du (...)
Quand l'art noble est abandonné, la violence domine. Toutes sortes de violences. Quand la liberté individuelle est marginalisée, l'avenir humain est menacé. Quand la culture plurielle est chargée, celle de la violence s'installe. Et dans une société (...)
Quand on n'avance pas, on recule. Quand on n'avance pas vers le futur, automatiquement nous avançons vers le passé, vers l'arrière. Dans la boue. Il n'y a pas de modernité sociale sans modernité de l'Etat. Il n'y a pas de modernité sociétale en (...)
1- Pile ou face ?
Sur le plan sociétal, nous sommes face à un jeu paradoxal : l'intellectuel ou le politique ?
2- Appartenir à la gent d'intellectuels est un choix délibéré et de conviction. C'est la fermeté de pouvoir tenir et, en permanence, la (...)
Je n'aime pas emprunter les chemins battus. Dans notre société riche en psychopathes politiques de tous bords, en islamistes et en pseudo-nationalistes, dès qu'il s'agit du corps féminin, les langues se délient, s'aiguisent. Déversent leur venin et (...)
L'argent est l'envers de la littérature ! La littérature est la sœur jumelle de la misère : cette image est bien cultivée dans l'imaginaire sudiste. Elle l'était et elle l'est toujours : liée à la pauvreté dans les pays arabes et en Afrique du Nord. (...)
En Algérie, cela dure depuis l'indépendance, la seule chose qui résiste, qui perdure et qui a traversé des générations, c'est bien la langue du bois. Elle est éternelle ! Inoxydable.
On dirait que le bois de la langue du bois est un marbre !
La (...)
Ces intellectuels du "mais" m'écœurent. Intellectuellement parlant, les gens du "mais" me rebutent. Ceux qui parlent à la manière suivante : "Oui j'adhère à... (blabla blabla) 'mais' (baratin baratin) !"
L'intellectuel du "mais" tient le bâton par (...)
L'Algérien fuit l'Algérie non pas parce qu'il n'y a pas de travail. Il le fuit non pas parce qu'il n'a pas pu s'inscrire dans une université. Il abandonne son pays non pas parce qu'il n'a pas trouvé de moyens de transport. Il quitte son pays non pas (...)
Cette année 2021, en décernant le prix Nobel de littérature à l'écrivain tanzanien Abdulrazak Gurnah, un écrivain peu connu, plutôt méconnu par le lectorat général et même dans les milieux des libraires, par ce choix, l'Académie suédoise nous a mis (...)
En campagne électorale présidentielle, les déclarations hâtives du président français, Emmanuel Macron, à propos de l'Algérie ont suscité un débat houleux sur les réseaux sociaux. Venant de tous les horizons politiques et de toutes les sensibilités (...)
Dans nos sociétés contrôlées tout est structuré, bien ficelé : la culture, la religion et le peuple. Même l'horloge du rêve est programmée afin que personne n'ose rêver !
Il n'y a pas de dictateur sans une culture qui l'enfante, le façonne et le (...)