Un bâton de craie blanche dans une main, un livre dans l'autre, une jeune élève d'une douzaine d'années est debout sur l'estrade face à un tableau noir et écrit un long texte avec application. Son écriture est déliée, symétrique. La longue robe (...)
Comme chaque matin, la grande cour du lycée Ourida-Meddad grouille d'élèves bruyantes, dont les éclats de voix et parfois les rires sonores parviennent jusqu'au parvis de cet ancien couvent datant de l'époque coloniale.
Cheveux au vent, cartable à (...)
A sa création, pour des raisons purement militaires, par l'armée d'occupation française, Baraki, dont la configuration était celle d'un petit hameau, sera appelé, de par sa position géographique, à jouer un grand rôle entre 1830 et 1850, dans la (...)
Comme pour la plupart des grandes villes de la rive sud de la Méditerranée, le passage d'une saison à une autre était à peine perceptible à Bonneville (actuelle Annaba). Excepté l'été avec ses longues et caniculaires journées, le reste de l'année, (...)
Ce fut la seule fois où Nabila fut convoquée par Madame Gauthier, la surveillante générale d'un des plus anciens collèges de jeunes filles de Valencienne, sans savoir exactement sur le moment pour quelles véritables raisons celle-ci, jeune émigrée (...)
Pour la jeune fille, la ruelle des antiquaires était son endroit de prédilection quand elle avait envie de s'évader, de se sentir entourée, ou quand, parfois, elle avait le cafard.
La ruelle des antiquaires était comme toujours très animée. On y (...)
Pendant plus d'une vingtaine de jours après la mort de Rachid, et alors que Tassaâdit
s'était carrément installée aux «Glycines» pour, comme elle disait, tenir compagnie et aider Fadhéla et ses enfants à surmonter cette difficile épreuve, son frère (...)
La toute première fois où j'avais mis les pieds au belvédère, un endroit remarquable qui aurait sans doute mérité d'être classé et protégé, c'était juste après l'indépendance, en juin/juillet 1963. C'était à l'occasion d'un rassemblement national (...)
Une semaine après leur retour, alors que Selma et Sonia avaient encore la tête pleine de souvenirs et d'images de leur séjour niçois, un tragique événement que rien ne présageait allait bouleverser la vie de toute la petite famille.
Fadhéla qui (...)
L'eau glacée mordit les doigts de Khalida quand elle les plongea frileusement dans la bassine pour tâter la température. La jeune écolière qui s'y attendait un peu comme chaque matin fit la grimace, puis ferma les yeux et s'aspergea la figure en (...)
(2e partie et fin)
Darine habitait un des plus huppés quartiers, situé à la périphérie d'une grande ville côtière. Leur maison, «L'Alhambra», une magnifique villa de type hispano-mauresque à deux niveaux avec un vaste patio, vue sur mer, était une (...)
Précédé par deux gardes armés de fusils de chasse, le colon, un homme un peu bedonnant mais alerte, habillé comme pour une expédition en Afrique noire ou un safari, allait d'un verger à un autre en pressant le pas.
Les arbres au feuillage dru et (...)
Une pluie fine, pénétrante, incessante, tombe depuis les premières lueurs du jour sur Alger. Entraînant feuilles mortes et petits bouts de papier, elle coule dans d'obscurs caniveaux et bordures de trottoirs avant de terminer sa course en (...)
Les glorieuses manifestations de Décembre 1960 viennent de sonner le glas de la longue occupation française de l'Algérie
«Les impérialistes ont toujours été de mauvais écoliers. Ils oublient vite leurs leçons...», Général V. N. GIAP
En janvier (...)
«Les impérialistes ont toujours été de mauvais écoliers. Ils oublient vite leurs leçons...», Général V. N. GIAP
En janvier 1961, voilà cinquante années, tous les analystes et observateurs avertis de la politique coloniale française s'accordent à (...)
« Pour faire un film, un bon film, il faut trois choses : 1- un scénario ; 2- un scénario ; 3- un scénario. » F. Fellini. (Extrait d'une conférence de presse)
Comme pour l'année précédente, ce Ramadhan 2008, je me suis fais violence pour suivre (...)
Comme pour l'année précédente, ce Ramadhan 2008, je me suis fais violence pour suivre en partie, nationalisme quand tu nous tiens, les feuilletons algériens programmés par l'ENTV. Au-delà de la démonopolisation du commerce de l'image télévisuelle, (...)