Zohra Drif-Bitat est-elle oui ou non l'auteure des deux lettres, objet d'une polémique provoquée par Yacef Saâdi ? Ne pas se poser cette question, c'est faillir à son "métier d'historien". Ces lettres, qui étaient en ma possession dès 2010, posent (...)
Loin de toute fioriture, dans un langage simple, avec beaucoup de pudeur et d'émotion, Zhor Zerrari, dans ses Poèmes de prison(1), raconte pour nous, pour les générations futures, pour l'Histoire, l'inracontable. Poèmes de résistance, poèmes de (...)
Cet hommage à André Mandouze, ce guerrier de la paix, je le voudrais unanime et mérité à toutes ces voix anticolonialistes qui se sont dressées contre l'injustice, le racisme et l'oppression.
Profondément croyant, chrétien de gauche, homme “lié à (...)
La guerre de Libération nationale a fait de la femme algérienne un acteur décisif, par sa présence multiforme sur tous les terrains de la lutte : maquis, guérilla urbaine, prison, camps, travail dans la clandestinité en Algérie comme en France. Les (...)
C'est avec une immense tristesse que j'ai appris le décès de Maître Nicole Dreyfus, morte ce jeudi 11 février. Généreuse et sensible, elle a fait de son noble métier un moyen de lutte, de combat permanent contre le colonialisme, l'injustice et le (...)
Elles étaient jeunes comme la vie, belles comme l'aurore, aussi déterminées que la Révolution, mais telles des bougies qui illuminent le chemin de notre mémoire, les moudjahidate s'éteignent les unes après les autres dans le silence d'une histoire (...)
Fadéla Attia nous a quittés mercredi dernier. Frêle, la petite dame au teint clair, à la coupe carrée, aux cheveux jaune or, d'une élégance rare était de tous les combats. Elle avait l'Algérie au cœur. Cheville ouvrière de S.O.S Femmes en détresse, (...)
On a beau noyer l'histoire de l'immigration algérienne dans les profondeurs de la Seine, elle finira bien un jour par remonter à la surface tel le corps de Fatima Bedar, jeune collégienne retrouvée quinze jours après son décès dans le canal de (...)
C'était le 17 octobre 1961. Les Français musulmans algériens (FMA) avaient occupé Paris le temps de dire au préfet de police, Maurice Papon, qu'ils étaient des Algériens ; que comme leurs frères, pères, sœurs et mères de la colonie en guerre, ils (...)