Des armes introduites par des réseaux de trafic en Algérie ont été soumises par les services de sécurité à des examens afin de s'assurer de leur provenance. Depuis le début de la guerre en Libye, 218 différentes pièces d'armes ont été récupérées par les unités de l'ANP. Conscients de la menace de ces armes acheminées par des réseaux de contrebande en provenance de l'est de Libye vers les pays du Sahel et l'Algérie, les gardes frontières ont renforcé le contrôle le long des frontières et des éventuelles pistes empruntées par les trafiquants. Dans ce sens, une enquête menée par les services de sécurité à révélé que des ressortissants libyens sont impliqués dans des opérations de vente d'armes pour des groupes terroristes et des groupes de trafic d'armes. Ces ressortissants libyens sont poursuivis par les services de sécurité. Parmi les 218 armes saisies par les unités de l'ANP, il y a des mitrailleuses, des pistolets, des fusils et des accessoires de tir à distance, des RPG et une considérable quantité d'explosifs. Selon une source sécuritaire, des éléments arrêtés ont avoué que certaines armes ont été acheminées en mai dernier depuis Adjila, une région située à l'est de la Libye, vers le sud du pays pour finir en Algérie via Erg Merzoug.