L'Union européenne a condamné, hier, fermement le kidnapping des trois ressortissants européens, dont feux espagnols et une italienne, dans le camp de réfugiés sahraouis de Rabuni près de Tindouf. De son côté, le gouvernement sahraoui a attribué l'acte de kidnapping des trois coopérants des ONG humanitaires à AQMI. Mme. Maya Kocijancic, la porte-parole de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a déclaré dans une conférence de presse que « l'UE condamne fermement cet incident et appelle ses auteurs à libérer dans l'immédiat les trois otages », ajoutant que « l'UE est en contact permanent avec les autorités espagnoles et italiennes en vue d'accélérer la libération des otages ». De leur côté, des ONG italiennes considèrent que « le kidnapping des coopérants humanitaires dans les camps de réfugiés sahraouis comme un sabotage des démarches visant à trouver une issue au conflit sahraoui conformément aux résolutions de l'ONU ». Le groupe parlementaire italien pour l'amitié avec le peuple sahraoui a indiqué que « cet acte terroriste a pour objectif de couper les aides humanitaires apportées par la communauté internationale au peuple sahraoui ». Pour sa part, le gouvernement sahraoui a réitéré sa détermination et « pour la libération des otages, en renforçant la coopération avec les pays voisins », ajoutant que « le peuple sahraoui ne peut accepter cet acte terroriste barbare les ciblant ainsi que les coopérants européens ».