C'est prouvé : la climatisation pollue. En effet, elle contient des fluides frigorigènes dont l'évaporation engendre des fuites de gaz dans l'atmosphère. Les principaux émetteurs : les véhicules automobiles, même ceux prétendument écolo. D'abord, la climatisation booste la consommation de carburant d'environ 25 à 35 % en ville et 10 à 20 % sur la route. Aussi, elle est polluante de bien d'autres façons que par sa nécessité de manger du carburant. D'abord, lorsqu'elle arrive en fin de vie, aucun système de recyclage de l'appareil n'est mis en place. Un véhicule mis à la ferraille se récupère ,mais aucune alternative n'est trouvée pour le liquide frigorigène. C'est vrai que le HFC ne représente que 2 % de gaz à effet de serre mais il en résulte tout de même une pollution qui comparativement est plus importante que le CO2. Pour ce qui est de la climatisation domestique, les canicules meurtrières comme celle qui a frappé la France en 2003, a la part belle. Bien que lui reconnaissant des « vertus » polluantes, car grande consommatrice d'énergie, il apparaît qu'elle est bénéfique pour la santé de l'homme. En effet, la chaleur fatigue et peut même tuer certains sujets fragiles. La climatisation qui fait également office de déshumidificateur et de purificateur d'air est donc un rempart contre certaines maladies respiratoires et allergies. S'il est vrai qu'un taux de 50 % d'humidité est un facteur important dans l'environnement, une fois dépassé, il est favorable aux bactéries et aux insectes. De quoi donner froid… dans le dos !