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Fresque murale du Coudiat : A quoi servent les décisions de justice ?
Publié dans El Watan le 23 - 07 - 2008

Une histoire rocambolesque, et malheureuse pour un citoyen ! Abus de pouvoir d'une APC sur un simple propriétaire. De fait, il s'agit de l'affaire de la fresque murale, ( parce que ç'en est une) représentant des figures de proue du Malouf, érigée en octobre 2000 par l'APC au boulevard de la Liberté, au Coudiat, en face de la mosquée El Istiqlal.
Le citoyen en question, qui du reste n'a rien contre ces cheïkhs, s'est toujours rebiffé contre le fait qu'on ait empiété sur sa propriété privée, car cette fresque a été réalisée sur un espace privé. Que la chose ait été faite de manière légale passe encore, mais il n'en a pas été ainsi, et le malheur est que le propriétaire, Abdelwahab Khelassi, bien qu'il ait saisi les autorités compétentes, vivra, 18 ans durant, une injustice criante. Il a dû avoir recours à la justice, alors que la solution aurait pu être facilement dégagée. N'empêche, A. Khelassi aura gain de cause, et ce suite à une décision de justice, prononcée en juillet 2006 en sa faveur, ordonnant purement et simplement la démolition du mur, objet du contentieux, d'une longueur de 7,95 m, et dont la construction a coûté 3 MDA (millions).
Cependant, et c'est là où le bât blesse, cette décision n'a pas été suivie d'effet, sachant que le moindre retard vaudrait à l'APC 10 000 DA de pénalité par jour, et ce à partir du 2 août 2006. Vingt-quatre mois sont déjà passés, et aucune suite n'a été donnée à ce litige. Pour rappel, Abdelwahab Khelassi s'est opposé, au mois de décembre 1999, à l'avis d'appel d'offres lancé en novembre de cette même année par l'APC pour la construction du mur en question. Agissant en sa qualité de propriétaire, le plaignant, qui tenait à faire valoir ses droits, a saisi les responsables de la wilaya pour dénoncer ce qu'il a toujours qualifié de « violation inadmissible de biens privés ». Notons qu'il possède un acte de propriété inscrit sous le n°642 en date du 22 octobre 1985, acquis légalement dans le cadre de la loi 81-01 du 7 février 1981. D'une superficie totale de 238,27m2, cette propriété comprend un local commercial, un terrain et une partie du mur donnant sur le boulevard de la Liberté. La propriété, qui relevait des Domaines, a été certifiée par deux attestations de reconnaissance de ses biens en date du 24 mai 1989 et du 13 décembre 2003 en faveur du plaignant par le directeur de cette administration. Aujourd'hui, Khelassi Abdelwahab, muni d'un gros cartable plein de documents officiels, dont l'acte de propriété et les jugements rendus par la Chambre administrative, selon l'arrêt du 24/02/2001 sous le n° 191/2000, de correspondances adressées au ministère de la Justice et au président de la République, ainsi que des lettres signées par plusieurs walis et autres directeurs des Domaines, continue à courir les tribunaux face à l'indifférence des responsables, dans le seul but de faire valoir ses droits.
Uniquement ses droits. Le mur "de la honte et des lamentations" se trouve actuellement dans un état hideux, et les passants peuvent constater par ailleurs clairement que les matériaux utilisés n'ont finalement pu résister, ce qui prouve qu'il s'agissait en outre d'un travail bâclé, accompli à la hâte. Ceci dit, qui pourra réparer les préjudices moraux et matériels causés à ce propriétaire 18 ans durant ? aujourd'hui, ne sachant à quel saint se vouer, ce citoyen se demande toujours qui pourrait faire fonctionner la machine qui applique les décisions judiciaires…


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