Kawter, Saber et le reste du groupe sont enfin en mer. Pas vraiment puisque pour des raisons de sécurité, ils doivent longer la côte jusqu'à Melbou, pour prendre la direction plein Nord. Ils se sont juste arrêtés à Melbou pour voir Nabil, un homme bien informé grâce à sa femme qui travaille dans un grand quotidien d'information. Faut longer la corniche jijelienne Amirouche et partir de Laouana, c'est plus prudent, explique Nabil. Enregistrant l'itinéraire, la barque redémarre en longeant la belle corniche, Ziama et les grottes merveilleuses. L'Algérie est un très beau pays. La barque est arrivée lentement près d'une côte habitée. C'est la crique des Aftis, annonce Amirouche. Tout va bien. Au moment où le groupe admire le petit village côtier endormi, un bruit se fait entendre dans la coque. Qu'est-ce que c'est ?! Un trou. L'eau commence à remplir la barque à une vitesse impressionnante. Vite ! Faut écoper ! crie Amirouche. Où est mon cric !? Harponné accidentellement par un chasseur de mérou, la barque prend l'eau trop vite pour écoper. Au moment où Amirouche est gagné par le désespoir, un homme avec un masque surgit de l'eau, un harpon à la main : Les mérous, faut les pêcher le petit matin, dit-il comme pour expliquer sa faute. C'est lui le responsable de l'accident. Heureusement, ils ne sont pas loin de la terre et le harponneur guide le groupe et la barque jusqu'à la berge, petite crique dépendant d'un hôtel. La barque pleine d'eau est déposée sur le sable et tout le monde descend. Tout ira bien, pas de problème. Le harponneur, qui dit s'appeler Zino, les fait entrer dans l'hôtel et leur donne des serviettes. L'hôtel étant fermé pour d'obscures raisons de parking, le propriétaire leur a offert de passer la nuit, offrant à Amel la plus belle chambre, celle qui a la plus belle vue sur le propriétaire de l'hôtel. … A suivre