Ne comptant que trois actions admises aux négociations, en l'occurrence Saïdal, Eriad-Sétif et El Aurassi, le marché boursier d'Alger n'enregistre que de dérisoires volumes d'activité. Lors de la séance de cotation, tenue la semaine dernière, la cote a clôturé avec un niveau de zéro transactions, enregistrant ainsi une énième séance à blanc en l'absence d'une demande suffisante sur les titres cotés. Moins morose à la séance de lundi dernier, le parquet de la Bourse d'Alger a enregistré un volume de 69 titres échangés pour une valeur globale de 21 930 DA et un total de 5 transactions validées. A l'issue de ces négociations, les cours cotés des actions Saïdal et El Aurassi ont clôturé respectivement à 345 et 270 DA, tandis que le titre de l'Eriad Sétif n'a pas fait l'objet de transactions. De l'avis de nombre d'intervenants sur le marché des capitaux d'Alger, cette inefficience qui caractérise la bourse des valeurs est essentiellement due à l'absence d'un nombre suffisant de titres d'entreprises admis à la cote. Pour doper l'activité boursière, estiment ces mêmes intervenants, il faut au moins introduire une vingtaines de titres à la Bourse. Cette perspective pourrait se concrétiser à la fois à travers le lancement d'emprunts obligataires en public et la mise en œuvre de privatisations partielles d'entreprises publiques par le biais du marché boursier.