Ils sont actuellement une soixantaine d'opérateurs dans le secteur des transports assurant, à partir de Béchar, les liaisons inter wilayas, jusqu'aux confins de la frontière tunisienne. Mais certains d'entre eux, se plaignent plusieurs usagers, continuent à exercer dans l'anarchie en déposant, à titre d'exemple, en fin de voyage et pendant la nuit, leurs clients à des endroits souvent non sécurisés. Ils disposent même des bureaux de vente de billets de voyage dans plusieurs quartiers. Pourtant, disent ces habitants, l'ancienne gare routière vétuste, propriété domaniale, a été entièrement rénovée et est gérée provisoirement par deux transporteurs de la corporation. Ces propriétaires d'autocars (au nombre d'une dizaine) ne veulent pas la rejoindre, pour des raisons qui restent obscures, malgré les injonctions adressées par les responsables de la wilaya à ces opérateurs pour intégrer cette station en attendant la réalisation de la nouvelle gare routière. À quand la nomination d'un directeur ? Celle-ci, toujours en l'état de projet, pourtant inscrit pour un coût de 250 000 000 DA, située sur un site de 160 ha à la sortie nord de la ville, à proximité de la future gare ferroviaire, tarde à voir le jour en raison du retard mis dans la nomination d'un nouveau directeur des Transports. L'ancien responsable, qui avait lancé un appel d'offres et une consultation restreinte, est décédé entre temps mais n'a pas été jusqu'ici remplacé. La direction des Transports est gérée depuis 10 mois par un cadre ne disposant pas de pouvoir de décision. Une situation fort préjudiciable au secteur des transports qui connaît une expansion ces dernières années et qui est constitué d'un parc évalué à 160 autocars qui sillonnent toutes les régions d'Algérie. Mais le retard dans le lancement du chantier de la nouvelle gare routière implique aussi une réévaluation du projet, compte tenu du renchérissement des prix des matériaux de construction. Alors, à quand la nomination par le ministère concerné d'un directeur des Transports ? S'interroge-t-on ici.