Le malaise qui couve au sein du siège de la direction de la réglementation de l'administration générale (DRAG) de la wilaya de Tipaza depuis plusieurs mois a pris des proportions importantes, tel le magma en effervescence à l'intérieur d'un volcan. Tipaza : De notre bureau Les fonctionnaires se plaignent de la complicité étrange et anormale qui existe entre le premier responsable de cette structure de la wilaya avec une de leurs collègues. Quand les deux personnes se retrouvent au bureau, aucun fonctionnaire ne doit les déranger, y compris les chefs de service. Les femmes et hommes fonctionnaires de la DRAG craignent les représailles du « chef ». La dame fait fi du respect de la voie hiérarchique, elle se permet de réaliser tout ce que bon lui semble dans ce bâtiment. Même ses dépassements sont tolérés par le premier responsable de cette structure. Les fonctionnaires dénoncent ce manque de rigueur et d'équité dans le traitement du personnel durant les horaires de travail. Le passage de cette employée au niveau de la direction de l'animation locale (DAL) de Tipaza, selon les fonctionnaires, nest pas net : elle a fait l'objet d'une mutation en guise de sanction. Aujourd'hui, à la DRAG, elle bénéficie non seulement de l'immunité mais de largesses allant jusqu'à l'attribution d'un logement de la wilaya, patrimoine géré par le DAL. Terrorisés par leur hiérarchie directe et craignant d'être révoqués après avoir constaté le silence qui entoure cette situation intenable, ces fonctionnaires de la wilaya, des pères de famille, se sentent désarmés. La majorité travaille au sein de cette administration depuis des décennies. Ils nous ont transmis deux copies de leurs requêtes envoyées au wali de Tipaza, datées du 15 janvier 2005 et du 20 juin 2006, pour dénoncer ces comportements indignes et méprisants qui ne font pas honneur à l'administration algérienne. Ils regrettent qu'aucune mesure n'ait été prise pour faire cesser ces abus inacceptables qui portent atteinte à l'image de la structure qui les emploie.