L'Algérie compte, depuis 1986, 19 Entreprises de promotion du logement familial (EPLF) regroupées dans un semblant de holding dit Groupement d'intérêt commun. Les EPLF ont été mises en place pour se substituer à l'Office national du logement familial (Onlf). Ce dernier qui avait montré ses limites, mais surtout son incapacité à mener à bien toutes les tâches qui lui ont été assignées, cédera ainsi la voie à des EPLF qui n'étaient pas mieux loties que l'Onlf. Dans le fond comme dans la forme, les EPLF ont fait face à d'énormes casse-tête. Il y eut d'abord un problème de taille lié à leur statut d'entreprise publique locale (EPL) qui les a mises sous l'autorité des walis. 1997 a marqué le commencement d'une nouvelle ère dans la vie des EPLF, dotées durant cette année d'un autre statut juridique. Elles sont devenues alors des EPE, plus autonomes sur le plan organisationnel et managérial. Onze ans après, les pouvoirs publics sortent la carte des performances limitées. Certains des PDG sont carrément pointés du doigt et accusés de trafic d'influence.