La fin du cycle olympique et la date très proche de l'AG ordinaire et élective, le 4 décembre prochain, mettent une partie du mouvement sportif national en ébullition. Tous les coups sont permis dans une ambiance où même les sages et ceux qui sont censés représenter l'autorité se déchaînent. Il est vrai que toute campagne doit s'inscrire dans un cadre organisé, réglementaire et loin d'une action négative qui peut mener à des dérives, dont ni notre sport ni notre pays n'ont nullement besoin. Toutefois, faire une « immersion » dans le bilan et effectuer une évaluation des actions réalisées par le Comité olympique algérien est légale pour tout acteur sportif. Mais, il y a lieu de rappeler qu'il ne faudrait en aucun cas tomber dans la médisance. Que de fois par le passé n'avons nous pas entendu dire : « Le COA est une agence de voyages », « Le COA a raté les JO » ou « COA et gabegie font un ». Les convoitises pour des sièges de cette instance olympique sont très grandes et l'accusation fausse et facile à confabuler. Cette fois, le degré d'attaques a conduit certains, pour assouvir leur appétence, à s'adresser aux instances internationales comme le CIO pour dénoncer l'AG, en s'en prenant au président du COA. La brèche de l'internationalisation de cette affaire algéro-algérienne a été ouverte. Les conséquences pourraient être lourdes à supporter. Cependant, ce qui est certain, c'est que le COA a renforcé ses assises. Il a, aujourd'hui, un siège digne de sa mission et les caisses sont assez pleines, Mustapha Berraf l'a confirmé. Aussi, le COA est devenu, ces dernières années, une instance inconditionnelle par où transitent les décisions concernant le sport. D'ailleurs, l'actualité veut que le COA qui est régi par la Charte olympique, donc non concerné par le fameux décret 05-405, source de troubles et déstabilisations des organisations sportives, affiche son intransigeance envers ce document aujourd'hui anticonstitutionnel. Toutes les manœuvres démontrent que les actuels présidents et membres des fédérations, bons ou mauvais, avec des résultats positifs ou négatifs, sont soumis à une procédure d'exclusion arbitraire. Derrière cet objectif se cachent sûrement des intérêts qui s'alimentent de la concupiscence démesurée et du souci de caporaliser le mouvement sportif national.