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Massacre d'une famille à KhraÏcia
« L'assassin est un membre de la famille »
Publié dans El Watan le 04 - 01 - 2005

Le triple assassinat qui a coûté la vie, dans la nuit du 28 décembre 2004, à 22h 45, à Tahar Merrah (43 ans) et ses deux filles, Widad (19) et Keltoum (17), tous demeurant au douar Abdi Mouloud à Khraïcia, n'est l'œuvre d'aucun groupe terroriste mais celui d'un proche parent de la victime.
C'est ce qui ressort de la déclaration faite, hier, par le colonel Alioua, commandant du groupement d'Alger de la Gendarmerie nationale lors d'un point de presse organisé au siège de la gendarmerie de Douéra. Le conférencier ajoutera, par ailleurs, que l'accusé, âgé de 44 ans, habitant la localité de Baba Ali et père de 7 enfants, a utilisé pour sa sale besogne un crochet. « Il a même soigneusement préparé son coup de manière à faire croire à un acte terroriste », dira le conférencier tout en indiquant que ce dernier « a pleuré et compati avec la famille de la victime et assisté les enquêteurs dans leurs fouilles ». Quant au lien de parenté existant entre l'accusé et le père assassiné, l'orateur affirme que le beau-père de celui-ci est l'oncle maternel de l'accusé. Revenant sur la genèse de cette horrible affaire, le colonel Alioua attestera que les enquêteurs de la Gendarmerie nationale n'ont jamais admis la thèse d'un acte terroriste. « Au cours de notre enquête, nous n'avons relevé aucun indice ou piste qui puisse nous orienter vers un acte terroriste », dira l'orateur. Pour lui, les groupes armés ont tendance à utiliser leurs propres armes et à ne laisser en vie aucun membre de la famille, « même si cette famille est constituée de huit personnes », précise le conférencier. Et d'ajouter : « Nous avons, par ailleurs, remarqué que les chiens pisteurs n'ont pas quitté l'enceinte du haouch ; ce qui nous a poussés à épouser la thèse que le criminel est de la famille. Nous n'avons trouvé aucune trace d'infraction de la porte ; ce qui prouve que l'assassin connaît bien les lieux et fait partie de la maison. » Suite à cela, les membres de trois familles (19 personnes) ont été auditionnés par les enquêteurs. D'interrogatoires en interrogatoires, trois personnes seulement ont été placées en garde à vue de 48 heures, comme cela est autorisé par la loi. « Nous avons demandé une prolongation de la garde à vue pour ces trois personnes parce qu'il y avait des déclarations douteuses. » Et c'est le 1er janvier vers 18h que le principal accusé est passé aux aveux. « Il n'a été ni maltraité ni brutalisé. Il nous a déclaré que c'était lui l'auteur du crime et qu'il a accompli son forfait avec deux de ses complices. » Quant au mobile du crime, il s'agit, selon le conférencier, d'un « crime d'honneur ». L'accusé, ajoute-t-il, était connu, selon les révélations de ses proches, pour ses penchants féminins. Il avait même passé deux nuits chez la victime. Il voulait, selon le conférencier, épouser une femme ayant perdu son mari qu'il a ramenée de Médéa. Il a reçu un niet de la part de la victime. Sur les lieux du crime où nous nous sommes déplacés, la consternation se lisait sur tous les visages. Les paysans qui se sont déplacés de Médéa étaient horrifiés par ce qui venait de frapper leur haouch. Les enquêteurs de la Gendarmerie nationale étaient toujours sur les lieux du crime, passant au crible tous les coins et recoins de cette maison.

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