Créée en 1986, la zone d'activité de la commune de Baghlia peine à amorcer la dynamique de développement, longtemps attendue par la population locale. Plus de vingt ans après sa création, les premières entreprises qui y sont implantées font face à d'énormes difficultés et trouvent du mal à s'adapter aux nouvelles réalités du marché d'aujourd'hui. N'ayant pas pu supporter la rude concurrence, certaines, ont dû fermer leurs portes, au grand dam des employés qui se sont retrouvés au chômage sans aucun bénéfice ni indemnisation. D'autres n'ont jamais fonctionné, faute d'actes de propriété de terrain, apprend-on auprès du 1er vice-président de l'APC qui préconise l'assainissement et le règlement de cette situation dans le cadre de la loi, dans les tout prochains jours. De même pour les entreprises prévues et qui ne sont pas encore construites, en raison du litige foncier qui oppose les propriétaires aux investisseurs. Une situation qui n'a pas été sans conséquences sur le développement socio-écomique de cette localité où le chômage s'est érigé en fléau. « Ici, parmi les trentaines de petites et moyennes entreprises programmées, seules huit seraient fonctionnelles aujourd'hui », ajoute notre interlocuteur en déplorant l'absence et le laisser-aller des responsables concernés lesquels selon lui, n'ont rien fait pour lancer les entreprises fermées. Faute de leur performance, ces dernières (entreprises fonctionnelles) risquent, selon notre interlocuteur de subir le même sort que les premières, surtout lorsque nous savons qu'aucun programme de leur mise à niveau n'est enclenché. « Les pouvoirs publics sont plus que jamais interpellés pour redresser cette situation dont les conséquences risquent d'être fâcheuses pour les employeurs », préconise-t-on encore en soulignant que le wali y a observé une halte lors de sa visite au mois de juin dernier. « Le wali nous a promis d'assainir la situation du terrain qui fait l'objet de litige afin de construire de nouvelles entreprises et de relancer les entreprises défaillantes fermées », a ajouté notre source auprès de l'APC.