La station climatique de Chréa a été « envahie » le week-end dernier par de nombreux touristes, venus surtout de la capitale, pour profiter de la neige et du soleil en même temps. Toutefois, cet engouement a provoqué un important encombrement de véhicules, tout le long de la RN 37, reliant Blida à Chréa. Les agents chargés de la sécurité routière se retrouvaient dans l'obligation de « refouler » les automobilistes, venus vendredi après-midi, au niveau du barrage de Bab Errahba, situé sur les hauteurs de la ville, pour mieux maîtriser la situation. D'après Yacine Khechna, président de l'association Les amis de Chréa, ils étaient plus de 10 000 véhicules à avoir sillonné le site de Chréa uniquement pendant la journée du vendredi. « Il aura fallu l'ouverture du chemin de wilaya, le CW 49, qui relie Tabaïnat (Bouinan) à Chréa, longtemps fermé pour des raisons sécuritaires, pour que la circulation soit plus ou moins désengorgée », nous dira-t-il. Par ailleurs, un autre chemin de wilaya (CW51), qui relie Bouarfa à Chréa, toujours fermé à la circulation pour les même motifs, peut contribuer au désengorgement de la RN 37, au cas où il serait ouvert à la circulation. L'ouverture du téléphérique, prévue dans les tout prochains jours, contribuera certes à éviter les embouteillages sur les deux routes menant à Chréa. Néanmoins, l'absence d'un parking non loin de la station de démarrage de ce moyen de transport poussera bon nombre d'automobilistes à utiliser leurs véhicules. « En dehors de ce problème, Chréa ne possède même pas des aires de stationnement et au lieu que ce site soit synonyme de villégiature et de repos, il devient alors un point de toutes les nervosités des automobilistes en quête d'une place… L'absence d'infrastructures d'accueil et de restauration demeure un point noir pour les touristes. Ces derniers n'ont même pas droit à des toilettes publiques… », ajoute Toufik Rekik, élu à l'APC de Chréa.