De nouveau, après l'affaissement du sol au niveau de la trémie du centre de Chlef, les services de la DTP s'emploient à colmater les brèches par des moyens de fortune qui ont prouvé leur inefficacité. Inauguré par le Président de la République en mai 2007, l'ouvrage en question n'en finit pas de faire parler de lui, dans le mauvais sens, cela s'entend. En effet, suite aux chutes de pluie du 14 décembre dernier, il avait subi un nouvel affaissement de terrain sur l'un des passages pour piétons, qui longe et la bretelle et le tunnel de la principale voie de circulation Alger-Oran. Le passage est, pour le moment, interdit au public tant il s'est transformé en cuvette représentant un grand danger pour les passants. Il avait connu les mêmes déformations l'année dernière, des déformations qui, faut-il le signaler, sont également apparues au niveau d'un autre trottoir et de la bretelle de droite menant vers Oran et le nord de la wilaya. Des équipes de la DTP s'étaient empressées, l'hiver passé, de rafistoler les lieux par des moyens rudimentaires qui n'ont eu aucun effet sur les failles ayant vu le jour, à cause, semble-t-il, d'un mauvais compactage du sol. En plus clair, la réalisation de la nouvelle trémie, pour un coût de 30 milliards de centimes, a laissé apparaître des défaillances qui suscitent des commentaires et des interrogations au sein de la population locale. A ses yeux, ce moyen censé désengorger la circulation, n'a rien d'un ouvrage d'art au vu des défauts et malfaçons apparus ici et là. Le marché, pour rappel, avait été décroché par une entreprise nationale avant d'être confié à des sous-traitants privés.