L'histoire des tours de Sétif ayant fait couler beaucoup d'encre, des années durant, a connu hier son épilogue. Sétif. De notre bureau Ainsi, l'ouverture des plis des soumissions des trois opérateurs sur les six ayant retiré les cahiers des charges a permis à la Sarl Prom-Bati, qui a mis 1,6 milliard de dinars, d'acquérir les deux tours. On apprend que le nouveau propriétaire des lieux a fait une meilleure offre que le groupe Cevital ayant proposé 1,25 milliard de dinars, la Sarl Futures cités, ayant soumissionné à hauteur de 1,326 milliard de dinars. Il convient de souligner que l'acquéreur des tours bâties sur une assiette foncière de 8052 m2 est tenu de verser 20% du prix de la cession dans un délai de 30 jours. Le reste sera échelonné sur une période de 5 ans, comme le stipule l'article 14 du cahier des charges. Notons à toutes fins utiles que cette opération pilotée par les services des domaines de la wilaya de Sétif pour le compte de la CNEP-Bank a généré de substantiels gains pour l'institution précitée qui tergiverse, faut-il le rappeler depuis 2001, date d'arrêt du projet. Avant de rentabiliser ces tours comprenant deux étages de sous-sols, quatre étages de commerce et deux blocs respectivement de douze et treize étages, devant contenir plus de 50 boutiques, 3 salles polyvalentes, autant de salles de sports, une grande surface faisant actuellement défaut à la capitale des Hauts-Plateaux, un centre de beauté, 2 grands restaurants, 4 agences bancaires, une garderie d'enfants et 2 hôtels de trois et quatre étoiles, d'une capacité de 150 lits chacun, l'investisseur devra, nous dit-on, injecter en sus plus de 2 milliards de dinars pour finaliser le projet qui, une fois achevé, métamorphosera le look du centre-ville de Sétif, « balafré » des années durant par cette bâtisse, laquelle boostera d'un côté les capacités d'accueil de la cité et générera de l'autre de la richesse et de l'emploi…