Huit ans après avoir connu les premiers relogements des populations des plus importants bidonvilles du Vieux Rocher, la nouvelle ville Ali Mendjeli n'a toujours pas de cimetière. Un véritable dilemme auquel fait face la municipalité d'El Khroub qui gère administrativement cette mégacité de 65 000 âmes, selon les estimations du recensement général de la population et de l'habitat, réalisé au mois d'avril dernier. Selon Hamdani Yahiaoui, P/APC d'El Khroub, le principal problème rencontré par la municipalité reste celui lié à la disponibilité d'une assiette en mesure d'accueillir un jour les sépultures des habitants d'une ville appelée à compter une population de 120 000 âmes à l'horizon 2020. « Une étude a été lancée il y a trois ans pour examiner toutes les assiettes ainsi que les contraintes susceptibles de surgir, pour éviter les mauvaises surprises », a déclaré le P/APC d'El Khroub, qui avoue comprendre les soucis des habitants de la nouvelle ville Ali Mendjeli. Depuis huit ans, ces derniers se débrouillent comme ils peuvent pour enterrer leurs morts à El Khroub ou au cimetière de la cité Zouaghi.