Le rush des citoyens vers les hauteurs de Chréa continue de faire l'actualité en cette saison hivernale. Des visiteurs, manquant de civisme transforment le site, agréable et verdoyant de Chréa en décharge publique. Ce week-end, les écologistes et les autorités locales avaient tiré pour la énième fois la sonnette d'alarme pour la préservation du site en question. « Le plastique qui est non biodégradable fait ravage à Chréa. Les sachets en plastique, les gobelets ainsi que les petits emballages des bonbons sont omniprésents alors qu'il y a deux agents uniquement qui sont chargés de l'entretien à Chréa ; une commune qui comptabilise 575 habitants et un flux quotidien des touristes », nous dira avec amertume Rekkik Toufik, élu à l'APC de Chréa et président d'un comité de quartier. Pour Dahel Ramdhan, directeur du Parc national de Chréa, la situation est grave et peut s'aggraver davantage avec la réouverture prochaine du téléphérique. « Imaginez que durant le Ramadhan, un mois où le rush des citoyens vers Chréa est insignifiant, nos services avaient récupéré presque deux tonnes d'ordures qui étaient éparpillées un peu partout à Chréa. Aujourd'hui, ces chiffres ont au minimum doublé », dira-t-il. Nos deux interlocuteurs proposent un recrutement massif d'agents d'entretien à Chréa tout en menant des actions de sensibilisation à l'adresse des citoyens.