Aïn Melouk, Sidi Khelifa, M'chira : Le gaz de ville arrive... Bonne nouvelle donc pour les centaines de foyers des communes de Aïn Melouk, Sidi Khelifa et M'chira, qui goûteront et profiteront du confort et des bienfaits du gaz naturel après en avoir été privés des décennies durant. Le directeur des mines et de l'industrie, Lazhar Guimini, est catégorique à ce sujet : « Le problème de la pose du poste terminal de départ qui perdurait à cause d'un litige foncier avec le propriétaire du terrain devant accueillir cet équipement est définitivement réglé. Ce sont pas moins de 1 200 raccordements au réseau du gaz de ville qui seront réalisés au profit des habitants de la commune de Aïn Melouk pour une autorisation de programme (AP) de 184 millions de dinars ». Le premier responsable du secteur a affirmé, en outre, que le gaz de ville sera opérationnel dans ladite localité (Aïn Melouk) durant le premier trimestre de l'année en cours. Concernant la commune déshéritée de M'chira, excentrée aux frontières sud de la wilaya, son cadre de vie, caractérisé par un dur quotidien des riverains souvent confrontés aux aléas et aux vicissitudes qu'engendre la quête échevelée de la précieuse bonbonne et son corollaire, la spéculation qui en découle, n'en sera pas moins réhabilitée et « humanisée » avec la mise en oeuvre prochaine d'un projet similaire. En effet, après la résorption d'un contentieux technique ayant opposé le ministère de tutelle à l'entreprise Sonelgaz, cette municipalité bénéficiera, au cours des deux premiers mois de la présente année, de l'installation de 1 000 raccordements au réseau du gaz de ville. Dans le même ordre d'idées, L.Guimini a tenu à préciser que 600 raccordements seront, au cours de ce mois, en direction de la municipalité de Sidi Khelifa. Nonobstant les conditions sociales inhumaines que subissent de plein fouet des dizaines de milliers de foyers privés de gaz naturel, et leurs corollaires, la pression, la spéculation et les ruptures récurrentes relatives aux approvisionnements en gaz butane, notamment dans les bourgades et les chaumières enclavées disséminées sur toute la bande frontalière nord de la wilaya (voir notre édition du 04-01-2009), le premier responsable de la DMI estime que « la wilaya de Mila est classée parmi les wilayas les mieux servies en gaz de ville ». Au titre des programmes triennal (2002-2004) et quinquennal (2005-2009), une enveloppe de 3 milliards de dinars a été mobilisée pour la réalisation de 770 km de réseau de distribution et 146 km linéaires avec, pour finalité, l'alimentation de 47 000 abonnés au niveau de 20 localités et 22 cités et quartiers. La politique de distribution publique de gaz (DPG), mise en oeuvre par l'Etat, prévoit aussi le lancement des programmes quartiers et logements sociaux (PQLS), et ce suite à une réunion des directeurs de wilaya avec le ministère de tutelle. Quand bien même les chiffres officiels font miroiter, dans le cadre des différents programmes, le raccordement de 65 000 foyers au réseau du gaz de ville, soit un taux de couverture de 65% (foyers urbains s'entend), il y a lieu de convenir que le décalage en la matière est encore trop profond entre les grands ensembles urbains... et le monde rural. Acquisition de cinq bus neufs pour le centre universitaire Le centre universitaire de Mila, plus précisément le transport universitaire, vient de se doter de 5 bus neufs et de très bonne qualité. C'est ce que l'on a appris du directeur général de l'office national des œuvres universitaires (ONOU), Aït Ameur Hassan. Une acquisition de taille qui ne manquera pas d'améliorer la prestation de services au bénéfice des 1 003 étudiants. « Lesdits bus, mis en service depuis dimanche dernier, ont été obtenus dans le cadre de la soumission 2009 qui a vu l'entreprise Takhout Mahieddine remporter le marché », a précisé H. Aït Ameur. « Le souci de rehausser qualitativement la notion de prestation de services en matière de transport universitaire nous a dicté d'opter pour la société Takhout, détentrice de nombreux marchés dans l'Algérois et qui demeure, au vu de sa carte de visite étoffée et ses états de services éloquents, un prestataire professionnel », a encore indiqué le DG de l'ONOU.